1. Les histoires d’A finissent mal, en général


    Datte: 23/02/2025, Catégories: fh, douche, Masturbation Oral fdanus, rencontre, amouroman, Auteur: Enzoric, Source: Revebebe

    ... périmé.
    — Je ne pense pas non.
    — Bah moi je vous l’dis, il est périmé votre coca. On parie ?
    
    Tandis qu’il réfléchissait à mon défi, j’ai pris le temps de le détailler. De ma taille sans talons, cheveux châtains, yeux marron, petit ventre naissant, mais sans plus. Pas mal, même s’il ne collait absolument pas avec l’image d’un serveur de café ainsi habillé.
    
    — Bon, on va pas y passer la nuit ! Suffit d’aller voir la date sur la bouteille.
    — Impossible Madame.
    — Tiens donc ! Peur de perdre, je suppose.
    — Non, venez… Vous voyez ce trou, c’est par là que finissent toutes les bouteilles en verre. Et celui-là…
    — Ben voyons ! Et la marmotte elle met le chocolat dans le papier d’alu !
    — Ça, je ne sais, mais ce qui est sûr c’est qu’elle est en mille morceaux, la bouteille.
    — Dans ce cas, regardez sur une autre. Au pire j’ai raison, vous m’avez servi un coca périmé, au pire j’ai raison, tous vos cocas sont périmés d’un bon mois.
    — Encore impossible, je vous ai servi le dernier. Tenez.
    
    Je l’ai regardé me rendre le billet de dix euros, me demandant si c’était du lard ou du cochon.
    
    — Ouais, bah moi j’serais le patron, je s’rais pas fier. Un seul coca en réserve, non mais je rêve debout, là ! D’ailleurs, il est où votre boss que j’lui apprenne le métier ?
    — Vous tenez un café, me demanda-t-il sérieusement ?
    — J’ai une tronche de cafetière ? éclatai-je de rire.
    — Non, pas vraiment, non. Comme ça, je dirais que vous avez tout d’une trentenaire célibataire qui vient de ...
    ... se réveiller en se disant qu’elle a raté sa vie. Mais ça n’engage que moi, évidemment Madame.
    — Hé ! j’ai été polie moi ! Il est où le patron que je lui explique comment on gère un stock ?
    — Pas loin. Même si proche de vous que vous lui cassez les… enfin, j’vous fais pas un dessin, Madame.
    — C’est vous le boss ! Non mais je rêve. Pincez-moi que… aïe !
    — Je réponds toujours aux désirs des clients, me répondit-il se retenant de rire.
    — Vous savez que je peux porter plainte ?
    — Oui, mais ce sera votre parole contre la mienne, Madame.
    
    Il disait vrai : pas âme qui vive dans ce troquet. Il ne semblait pas réellement dangereux, et je n’avais pas vraiment peur d’être face à lui dans un bistro désert de clients. Au contraire, un truc assez inexplicable me faisait trouver l’instant… comment dire… charmant.
    
    — Bah merde alors ! Pas un client le dimanche ! Les comptes ne doivent pas être florissants d’excédents de tréso, tenta Cat pour reprendre la main.
    — J’tiens pas un quatre étoiles, c’est clair, mais vu que je viens d’hériter de ce… truc, lâcha-t-il enfin en balayant la salle de la main et des yeux, je suis surtout en phase découverte, voyez-vous, Madame.
    — Pardon, je suis désolée, tentai-je de m’excuser.
    — Allez, assez parlé des morts. On fait quoi ? Je rembourse ou vous prenez autre chose de périmé ?
    — Pourquoi pas ? Un whisky sans glaçon.
    — Excellent choix. D’une part, l’alcool n’a pas de « à consommer de préférence avant », ce qui sous-entend qu’on peut le boire ...
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