Les histoires d’A finissent mal, en général
Datte: 23/02/2025,
Catégories:
fh,
douche,
Masturbation
Oral
fdanus,
rencontre,
amouroman,
Auteur: Enzoric, Source: Revebebe
L’amour, longtemps j’y ai cru. Comme toutes ,je pense, mais la vie a fait que jamais je ne le rencontre. Pourtant on me dit avenante, drôle et jolie. Alors, à l’aube de mes trente-cinq ans j’ai pris une décision radicale : ne plus attendre l’homme idéal.
Pas que je sois restée sage ou prude, sans pour autant sauter sur tout ce qui bouge, j’ai malgré tout quelques beaux coups à mon palmarès. Pour autant, en faisant le point sur ma vie, je me suis rendu compte que je n’avais pas réellement d’homme idéal. Des six avec lesquels j’avais passé plus d’une nuit dans un lit, aucun ne se ressemblait physiquement. Que ce soit en taille, en couleur de cheveux ou d’yeux, ou encore de carrure j’ai eu plus petit et plus grand que moi, Monsieur tout en muscle, Monsieur gringalet, Mister ours au pelage tout aussi rêche que noir et jeune homme tout blond sans presque un poil sur le corps. Bref, pas de critères bien définis comme certaines de mes copines en ont. J’ai bien essayé de faire une liste, inscrivant dans une colonne ce que j’aime et dans une autre ce que je n’aime pas, mais ce que je notais d’un côté était contredit peu de temps après. De toute évidence, le physique n’étant pas primordial, je suis passé à lister le mental. Là encore, en relisant mes notes, le boute-en-train qui avait égayé mon quotidien quelques mois annulait le calme et posé qui m’avait si timidement donné un plaisir incroyable. Voilà pourquoi, plus perdue que jamais, sans être déçue ou résignée, j’ai décidé de ne ...
... plus attendre l’homme idéal et profiter pleinement de la vie.
Le premier changement découlant de cette résolution fut de renouveler ma garde-robe. Pas que je m’habillais comme un sac, mais le constat lors de l’inventaire était flagrant : trois robes et deux jupes longues faisaient pâle figure face à une quinzaine de jeans et trois survêtements. Et je ne parle même pas de la pile de t-shirts pour beaucoup délavés. Mais le pire fut la commode renfermant mes sous-vêtements. Deux pauvres tangas perdus au fond d’un tiroir regorgeant de collants patientaient sagement pour que je les porte. D’ailleurs, je ne savais même plus si je les avais portés un jour ! Le comble fut le dernier tiroir. Deux piles de shortys, deux autres de culottes rangées par couleur vieillissaient paisiblement à côté des soutiens-gorge assortis. Merde ! la vie n’est pas toujours rose, mais de là à n’être que blanche ou noire y’a une marge, non ?
Forte de ce bilan j’ai tout mis dans des sacs, et, habillée du tanga blanc qui portait encore l’étiquette, prouvant comme présumé que je ne l’avais encore jamais porté, sans soutif et de la seule robe digne d’être encore accrochée à un cintre de mon armoire, j’ai tout emmené chez Emmaűs avant de faire fumer la carte bancaire. Exténuée après six heures de shopping, j’ai toutefois trouvé la force de tout mettre à laver et sécher avant de me coucher.
Pour la première fois de ma vie, j’ai dormi nue. Sensation bizarre, mais signe, s’il m’en fallait un de plus, que ...