Ça ne coûte rien
Datte: 22/02/2025,
Catégories:
fh,
hplusag,
extracon,
inconnu,
religion,
poilu(e)s,
jalousie,
Voyeur / Exhib / Nudisme
miroir,
photofilm,
BDSM / Fétichisme
caresses,
Oral
pénétratio,
init,
portrait,
historique,
initiatiq,
Auteur: Radagast, Source: Revebebe
... peu plus âgée.
— Merci, Charles.
~o~
Euphrasie poursuivait ses activités à la paroisse, s’occupait de ses pauvres avec les autres dames bienfaitrices. Chaque matin elle surveillait toutefois l’avancée des travaux de l’autre côté de la rue.
Elle vit ainsi passer, au fil des semaines, les plâtriers et menuisiers, les plombiers qui amenaient vasques et baignoire, cuisinière et évier.
Elle se gardait bien de se montrer à la fenêtre en vêtements de nuit, comme la première fois.
Des peintres et décorateurs suivirent, posant tapisseries et rideaux.
— J’arrive de la boulangerie, Madame, la patronne vient de recevoir une commande de pain pour lundi prochain, à livrer à la maison d’en face, certainement pour les déménageurs.
— Merci, Marie.
Elle se hâta de prévenir ses amies, madame Trouville et madame Louviers entre autres.
Le lundi matin, elles arrivèrent toutes vers huit heures, préférant se lever tôt plutôt que de rater le spectacle de l’emménagement de cette mystérieuse veuve.
Euphrasie avait fait préparer du thé, des biscuits et gâteaux et une carafe de Xérès.
Elles s’installèrent dans le petit salon, celui qui donnait sur l’extérieur. Le voilage de mousseline de soie cachait les curieuses tout en laissant voir l’activité de la rue.
— Une fois ces travaux terminés, votre rue retrouvera son calme, très chère, minauda la femme de l’avocat.
— Pas comme dans le reste de Paris, où monsieur Haussmann veut tout détruire, élargir, raser.
— Sur ...
... ordre de l’Empereur lui-même, qui diligente ces travaux, Sa Majesté en a même trouvé le titre :Paris embellie, Paris agrandie, Paris assainie, reprit madame Louviers.
— Surtout, que ces travaux permettent de faire quelques belles opérations, mon mari a acheté grâce à ma dot et un héritage quelques appartements sur les futurs boulevards, chuchota madame Hermine de Selle, la femme du banquier.
— Dans quel monde vivons-nous, acheter des appartements avant qu’ils ne soient bâtis, fit mine de s’offusquer Irène, la veuve du célèbre colonel de cavalerie Jacques Houches de Bhoue.
Alors qu’Euphrasie proposait le thé à ses amies, des pas de sabots ferrés claquèrent sur les pavés. Des jurons retentirent.
— Hô, crébongu !
Trois véhicules tirés par d’énormes chevaux ardennais s’arrêtèrent au milieu de la rue avec force grincements.
Un cabriolet précédait ce cortège. Le conducteur aida une jeune femme à descendre. Grande et élancée, la taille fine, elle portait une robe rouge sombre, faite de soie et de laine, assortie de volants et une capeline de la même couleur sur ses cheveux clairs. Elle tenait à la main une ombrelle assortie à sa vêture.
En posant le pied à terre, elle dévoila une bottine de cuir.
— Hoo, s’exclamèrent toutes les voyeuses,une crinoline !
En effet, la dénommée Léonelle Mercadier portait une de ces nouveautés dont toute la capitale bruissait. De son ombrelle fermée, elle désignait les meubles et l’endroit où ceux-ci devaient être déposés.
— Elle ...