1. Les saisons d'une vie (2)


    Datte: 25/07/2019, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... je me love contre mon mari et je viens le chevaucher pour abréger cette séance sans qu’il en ait vraiment conscience. Mais je sais, je sens que déjà, contrairement à ce que j’affirmais plus tôt dans la soirée, ce Lilian me reverra s’il le désire.
    
    — oooOOooo —
    
    À chacun des accouplements, qui a lieu à partir de ce moment-là et Dieux sait qu’ils sont nombreux, je ne peux interdire à mon cerveau de faire des comparaisons. Je sais bien que c’est malsain, mais c’est une fixette dont je me passerais bien. Et inexorablement, les corps à corps doucereux que Michel s’imagine agréables, ne sont plus qu’une succession de rapprochements vers Lilian. C’est surement un voyou, un salaud de la pire espèce, mais il a réussi à ouvrir une brèche dans la carapace de femme sage que je suis… que j’étais devrais-je dire désormais ?
    
    Trois semaines, vingt et un jours, c’est le temps qu’il me faut pour craquer et rappeler au téléphone Lilian. Ma première tentative se solde par un échec. Je tombe sur sa messagerie et je ne parle pas. J’ai juste oublié que mon numéro reste en mémoire dans l’appareil de mon inconnu. Et bien entendu, c’est vers vingt heures que ce salaud me sonne. Michel est présent et je dois être prudente. Lilian ne l’entend pas de cette oreille et il joue de mon trouble.
    
    — Allo ! Claude… tu es seule ?
    
    — Non !
    
    — Ça va… tu as donc encore envie ?
    
    — Non pas ce soir.
    
    Dans son coin Michel a levé les yeux vers moi. Je détache l’appareil de mon oreille et m’adresse à ...
    ... lui.
    
    — C’est Sophie…
    
    Mon mari replonge le nez dans son bouquin. Sophie, il sait qui c’est. Une amie de longue date, une de celles qui fréquentaient la même école primaire que nous. Il ne se doute de rien. L’autre lascar au bout du fil ne se prive pas de se moquer de moi.
    
    — Et bien, Sophie en a une belle paire… allons dis le moi !
    
    — Non !
    
    — Demain ? La chambre à l’hôtel, nue sous ta robe… et tu viens avec les yeux bandés. Ne t’inquiète pas, moi aussi je le serai.
    
    — Quoi ?
    
    — Ben, bandé moi aussi et ça commence maintenant. Demain donc, tu devras faire exactement ce que je veux… ce que je te demanderai, nous sommes bien d’accord ? Après tout c’est toi qui es revenue vers moi, pas l’inverse. Tu mouilles ?
    
    — Demain oui !
    
    — Je te demande si tu mouilles ce soir, là, maintenant. Je sais bien que demain tu vas encore dégouliner de partout, tu es faite pour le cul.
    
    — Non ! Ici il n’a pas plu de la journée et je ne suis pas à l’extérieur. Non, je ne suis pas trempée…
    
    — Maligne avec ça… il n’a pas suivi la conversation ? Dommage, c’est excitant de le savoir tout proche ton petit mari. Tu n’as pas envie de le faire jouer avec nous aussi ?
    
    — Non pas vraiment. C’est d’accord pour demain… on fera les boutiques de la rue de la gare. Vers quelle heure ?
    
    — Très bien quatorze heures… tu as bien compris les consignes ?
    
    — Oui Sophie ! Je viendrai pour quatorze heures devant la gare.
    
    Quel soulagement lorsque la voix s’éteint dans l’appareil ! Je sens le ...
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