1. Le pacte


    Datte: 17/02/2025, Catégories: f, h, fh, extracon, voisins, campagne, cérébral, revede, Masturbation caresses, pénétratio, québec, extraconj, Auteur: Rb07, Source: Revebebe

    ... tentant, dit-elle alors que son rire réverbérait dans la pièce.
    
    * * *
    
    C’était rassurant de sentir que je n’étais pas seul dans le bateau de l’adultère. Sophie tenait autant que moi à ce que nous restions totalement incognito. C’était compréhensible, mais j’aurais aussi pu me retrouver face à une femme qui m’aurait laissé me débattre avec mes enjeux. Après la douche et les quelques vérifications entendues, nous revinrent aux activités qui auraient dû avoir lieu en temps normal. Prendre le café, petit-déjeuner, faire quelques contacts avec nos bureaux respectifs. Car si une chose n’existait plus en ce temps de télétravail, c’était bien une journée de congé total si la boîte devait continuer à tourner en notre absence. Dès qu’il y avait une connexion cellulaire, il y avait du boulot qui nous attendait. Qu’aurait été la pandémie en 1990 ? Je n’osais même pas y penser.
    
    Vêtu de mon caleçon encore humide, je remplissais le filtre de la cafetière italienne pendant que Sophie consultait son téléphone.
    
    — Merci pour l’aide à la réflexion ce matin, lui dis-je en vissant les deux parties de l’appareil. Je t’avoue que je me sens un petit peu nerveux par rapport à l’arrivée de la ribambelle tout à l’heure.
    — Il n’y a pas de quoi, répondit Sophie en levant la tête vers moi. Je comprends ce que tu vis. Je ne veux pas être une source de stress ou de discorde. C’est moi qui ai tout commencé hier. Je sens ma part de responsabilité.
    — Je croyais que c’était moi qui étais allé vers ...
    ... toi dans la rivière…
    — Oui, mais c’est moi qui ai proposé le bain, qui me suis déshabillée et qui t’ai traîné sur la plage. Ton petit bisou était bien anodin en contraste.
    
    Je ne cherchais pas à trouver un coupable ou à l’absoudre de ses agissements.
    
    — Ouais, bon… mais enfin : merci. J’apprécie.
    
    Sophie replongea la tête sur son écran. Je fis de même pendant que la cafetière commençait à bloublouter, nous annonçant l’arrivée prochaine de notre dose de caféine matinale.
    
    — Regrettes-tu ? fit-elle après quelques minutes de silence.
    — Non !, m’exclamais-je. Non de non ! Sophie… comment pourrais-je regretter une soirée si agréable ?
    — Le remords.
    — Non, pas de remords. Seulement un petit stress. Tu comprends ?
    — Oui, je te comprends. Je trouve dommage que la grande majorité des gens se limitent à un seul partenaire, mais je sais aussi que ce précepte a été inculqué dès la plus tendre enfance. « Ils vécurent longtemps zeureux et zurent beaucoup d’enfants », continua Sophie en mimant une ballerine disgracieuse. L’indécrottable rêve du prince ou de la princesse et la pression pour que tous les désirs ne soient comblés que par une seule personne. Interdit, le plaisir de prendre férocement la jardinière dans un buisson, d’honorer sa croupe rebondie, de humer sa peau noircie par le soleil, couverte de sa sueur et de la poussière, de jouir sous ses doigts forts et incrustés de terre. Prohibé de séduire le pâtissier, de se faire pétrir le cul et fourrer le mille-feuille ou ...
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