Le pacte
Datte: 17/02/2025,
Catégories:
f,
h,
fh,
extracon,
voisins,
campagne,
cérébral,
revede,
Masturbation
caresses,
pénétratio,
québec,
extraconj,
Auteur: Rb07, Source: Revebebe
... profondément, se cambra juste un peu. Arrêtant mes mouvements, je ne fis que conserver une pression là où je le pouvais. Elle resta ainsi quelques instants et se relâcha. Puis, tous deux sombrâmes à nouveau.
Je me réveillai au son de la voix de Sophie.
— Ainsi, tu as une tendance polyamoureuse ?
Il y avait dans cette phrase au moins un mot nouveau qui ne trouvait pas de corrélation à travers mes neurones endormis.
— Hein ?
Le visage gamin de Sophie était au-dessus de moi. Elle me regardait au moment où je tentais d’ouvrir les yeux. Elle avait la délicatesse de tourner la tête lorsqu’elle m’adressait la parole pour éviter de me pousser à la figure son haleine matinale.
— Tu te crois capable de polyamour ?
— Poly quoi ? répondis-je d’une bouche pâteuse en prenant garde à mon tour de ne pas expulser vers elle une bouffée d’air fétide.
— Polyamour. Poly, du grec, signifiant nombreux. Amour, du français, signifiant amour. Amours nombreux.
Décidément, il y avait un cerveau plus allumé que le mien dans cette pièce.
— Qu’est-ce que…
J’interrompis ma phrase au moment où tous les détails de la fin de soirée d’hier refirent surface, incluant cette petite phrase si chargée de sens.
— Ah ! Je ne sais pas. C’est contagieux ?
— Crétin ! soupira Sophie en m’assénant une claque bien sentie sur le ventre.
Je l’attrapai par la taille et fourrai mon nez dans son cou pour l’y embrasser. Je m’emplis de l’odeur matinale de sa peau, juste un peu huileuse et ...
... portant encore les effluves de nos ébats de la soirée. Quelle soirée ! Mais il y avait plus que la soirée. Une femme pouvait bien accepter une queue dure pour une soirée, pour répondre à un besoin physiologique ou autre, mais qu’elle accepte à ses côtés l’homme qui la possède pendant son sommeil était dans une classe à part. Partager ses rêves, ses songes, qu’elle sente un corps chaud et inerte contre elle jusqu’à son réveil, c’était un réel privilège dont j’étais bien conscient. À moins que ce ne fût toute la fatigue amenée par le vélo de la journée précédente qui ait privé Sophie de la force de me chasser de sa couche après qu’elle eut obtenu satisfaction ? Son attitude matinale me laissait imaginer autrement.
Je frottai ma barbe drue contre la douceur de sa nuque encore un moment, y laissant folâtrer un peu mes lèvres.
— J’imagine, répondis-je plus sérieusement lorsque je me détachai d’elle.
J’avais complètement perdu la notion du temps. Je n’avais aucune idée de l’heure. Je regardai à l’extérieur et l’angle que faisaient les ombres faibles, car le ciel était gris parsemé de petits trous bleus, m’indiqua que la matinée était passablement avancée. Tous les magnifiques sentiments qui m’avaient parcouru hier soir m’envahirent à nouveau. Ouf, quelle femme Sophie était ! Un simple « j’imagine », n’était pas tout à fait une réponse adéquate. Je tentai de me reprendre.
— C’était magique hier. Vraiment…
— Vraiment… mais ? répliqua Sophie d’un ton inquisiteur.
— Mais ? Mais ...