1. Le pacte


    Datte: 17/02/2025, Catégories: f, h, fh, extracon, voisins, campagne, cérébral, revede, Masturbation caresses, pénétratio, québec, extraconj, Auteur: Rb07, Source: Revebebe

    ... téléphone me confirma que tout semblait normal du côté de la famille. Ma conjointe m’avait envoyé un texto pour nous féliciter d’avoir franchi toute cette distance hier, elle m’annonçait son heure approximative de départ de Montréal, et en profitait pour m’informer que la canicule était enfin terminée. Associés à quelques émoticônes de bisous et de cœurs, les textos semblaient absolument normaux. Je rédigeai rapidement une réponse, indiquant que nous avions dormi tard, qu’il y avait eu un superbe orage la nuit dernière, et que nous allions les attendre avec impatience pour que nous puissions tous nous baigner, car, même si la canicule était derrière nous, la température était encore totalement agréable.
    
    J’allai défaire le lit dans lequel j’étais censé avoir dormi, je m’y couchai pour froisser les draps, puis je le refis. Ensuite, je pris un temps pour réfléchir aux traces potentielles de nos ébats d’hier. Comme ils s’étaient limités à la plage et au futon, il ne me semblait pas qu’un détail puisse nous trahir. Je terminais cette réflexion quand Sophie émergea de la salle de bain, cette fois-ci enroulée dans une serviette.
    
    — J’ai pris une douche pour m’assurer de ne pas avoir l’odeur du sexe qui me colle à la peau, commença-t-elle en comptant sur ses doigts les items de son discours. Fais de même. Je vais aller secouer les draps dans lesquels nous avons dormi pour que tes poils n’y paraissent plus. Si nous avons taché les draps, ne t’inquiète pas, je vais inventer une ...
    ... cause féminine pour l’expliquer si jamais cela soulève une quelconque suspicion, mais ça n’arrivera pas. Comme nous n’avons fait l’amour qu’à l’extérieur et dans le lit, et que nous n’avions pas de vêtements à l’intérieur, nous ne pouvons pas avoir laissé de traces qui puissent être suspectes.
    
    Quand je parlais de cerveau allumé… Je notai au passage qu’elle avait évoqué « faire l’amour » plutôt que « baiser ».
    
    — D’accord, fis-je sans rien ajouter d’autre. J’en étais venu à la même conclusion.
    — À partir de maintenant et jusqu’à nouvel ordre, nous gardons nos mains, nos bouches, nos langues, nos sexes pour nous-mêmes. Plus de gouzi-gouzi.
    — D’accord… je fis une pause. « Plus » dans le sens de davantage ou dans le sens de pas du tout ?
    — Dans le sens deniet, nichts, nada.
    — Ah ! D’accord… fis-je d’une mine faussement débinée. Et tu sais le dire en italien ?
    —Niente. Nashi en japonais.
    — Ah. D’accord.
    
    Sophie me regarda de la tête aux pieds.
    
    — Même si c’est tentant de recommencer, ajouta-t-elle après quelques secondes, en se mordant la lèvre et en jouant avec une mèche de ses cheveux à la manière d’une mauvaise actrice aguicheuse très peu subtile.
    — Même si c’est tentant de recommencer, répétai-je sur le même ton qu’elle, comme un bon élève en classe, avant de me retourner pour éviter que Sophie ne voie l’excitation qui me gagnait déjà. Je vais sous la douche !
    
    La main de Sophie claqua sur ma fesse nue pendant que je m’éloignais.
    
    — Aïe !
    — C’était trop ...
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