Jeux de mains - Histoires de Sexe

Jeux de mains

... Vous êtes bien aimable, apprécie celle-ci. C’est très utile aussi pour discipliner les poils follets… Votre nièce n’a pas ce problème, mais pour d’autres…

Nadine accompagne sa dernière remarque d’un regard explicite sur mon pubis au cas où je n’aurais pas compris qu’elle m’est destinée. Je l’accepte d’un hochement de tête contrit et je change de sujet au plus vite.

— Tu devrais recommencer, ma puce. Juste pour être sûre que tu sauras le faire seule.
— Tu crois, Marraine ? On pourrait essayer à la maison… tergiverse Babette.
— Non, là ! Marraine a raison, réclame Marion qui s’est rapprochée. Moi, je n’ai pas bien vu !

Elle est debout à moitié nue dans le couloir entre les cabines, bien visible depuis les rayons de la boutique, mais ne semble pas s’en préoccuper, trop intéressée par le spectacle qui l’attire.

— Dis, ma chérie, l’avertis-je, tu te couvrirais, ce ne serait pas plus mal, non ? Et puis, Babette n’a peut-être pas tort, nous allons abuser de votre patience, Nadine.
— Laissez, Madame, je vous en prie, c’est normal ici et j’ai tout mon temps, assure l’intéressée qui réfute mes objections en tirant un rideau qui isole l’espace réservé aux essayages.

Babette jette un regard désolé sur notre demi-cercle avant de détourner la tête en descendant sa mini culotte. Un filet ténu s’étire et luit brièvement dans la lumière indiscrète du salon d’essayage. Une légère brillance souligne les fines nymphes roses de la petite figue exposée.

— Votre nièce est ...

... charmante, me confie Nadine, bien faite et si sensible…
— Merci de votre compliment, souris-je. Mais je n’y suis pour rien, j’en ferai part à sa mère.
— Sa cadette est adorable aussi, ajoute-t-elle aussitôt. Elle a tout ce qu’il faut pour faire tourner les têtes.

La pointe de jalousie qui assombrissait le visage de Marion s’évanouit comme par magie. Je la serre affectueusement contre moi en caressant le bras dont elle m’entoure.

— Oui, elle est fondante, je vous l’avoue ! C’est très gentil, Nadine. Pour elle aussi, je transmettrai à qui de droit.

Sans m’attarder à fournir d’explications aux interrogations légitimes que doit se poser notre avenante vendeuse, j’attire son attention sur les efforts de Babette pour mettre en pratique ses conseils. Une activité qui témoigne d’une concentration louable et méritoire sans paraître constituer une corvée à voir les multiples reprises du geste. Pour le maîtriser à la perfection, probablement…

— Vous y arrivez très bien à présent, Mademoiselle… Babette ? Je suis sûre que vous pourriez aider votre tante, au besoin, plaisante Nadine, ou même m’assister pour mes clientes !
— Ah ? Pour un job d’été, ce serait intéressant, fais-je mine de réfléchir. Vous embauchez ?
— Ça peut arriver. Il faut demander à ma patronne si Mademoiselle Babette veut continuer à s’entraîner.

Le ton est presque convaincant. Les filles se demandent si c’est du lard ou du cochon et Marion se voit déjà abandonnée. Elle proteste qu’il faudrait les prendre ...