1. Le premier mai, je fais ce qu'il me plaît.


    Datte: 07/02/2025, Catégories: fh, inconnu, fépilée, danser, BDSM / Fétichisme Oral fgode, pénétratio, jouet, délire, Humour Auteur: radagast, Source: Revebebe

    ... j’en ai par-dessus la tête des mecs ! Je vais me réfugier dans les bras de Roger.
    
    ȸȸȸȸ
    
    J’aurais pas dû reprendre un CRS avant de partir de la boite. Le dernier verre fait toujours mal, surtout quand on ne connaît pas le nombre déjà ingurgité. Je sors de l’Hubert, ou Uber je ne sais plus, en titubant.
    
    — Ça ira madame ? me demande le chauffeur.
    — Vouais, z’inquiétez pas, tout est farpait, suis zarrivée.
    
    La voiture démarre et je farfouille dans mon sac à la recherche de mes clefs. Je trouve de tout, des bonbons à la menthe, des préservatifs, une bombe au parfum, un vaporisateur de poivre, un BIC quatre couleurs, un paquet de possetittes, des tampons (pas encreurs), ma CB, ma CI, mes papiers de voiture, des mouchoirs, mon téléphone qu’a plus de batterie, une mini trousse de beauté qui pèse un kilo, mais de clefs de maison : niet ! Nada ! Naï ! Nee !
    
    Que vais-je faire, enfermée dehors, toute la nuit, et même demain en attendant Étienne, qui va se demander ce que je fous sur le perron dans cette tenue.Pauvre de moi.
    
    Je secoue la porte, au cas-où… Sans résultat. Le portail du garage pareillement. Je fais le tour de la maison et tente ma chance sur la porte de la buanderie, elle aussi fermée à double tour. Même résultat sur les portes fenêtres du salon.
    
    Je m’assieds sur une chaise de jardin et pleure sur mon sort.
    
    Je lève les yeux vers la maison et m’imagine en mère Noël passant par la cheminée, mais faut déjà grimper sur le toit, dans mon état c’est ...
    ... risqué. C’est alors que me vient l’idée de la dernière chance, passer par une fenêtre.
    
    Je fais le tour de notre jolie villa, secoue celle du bureau, de la salle de bains, rien à faire, puis, alors que je me rabats sur les fenêtres basculantes de la cuisine,Alléluia !, l’une daigne bouger un peu.
    
    Cela fait des mois que je tanne le cuir de mon mari pour qu’il la répare, cette nuit je me réjouis qu’il ne l’ait point fait.
    
    Mais maintenant se pose la question d’atteindre cette fichue fenêtre et d’arriver à m’y glisser, car elle ne fait que s’entrebâiller et pas sûr que mon fessier s’y faufile, sans oublier les CRS qui m’accompagnent et entravent mes mouvements. Mais, courage, Roger m’attend.
    
    Accrochée au cadre de cette maudite baie, je tente de hisser mes soixante kilos – environ – à la force de mes petits bras, je grogne, geint et pousse. J’ai déplacé quelques pierres et m’en sert de marchepieds. Malgré je coince, seuls ma tête hirsute et ma poitrine sont passées, mais mes fesses ne veulent rien savoir et mes jambes gigotent à l’extérieur. La scène doit être d’une élégance folle, heureusement qu’il fait nuit noire et que l’éclairage communal ne ressemble pas au stade des Lumières.
    
    — Qu’est-ce que vous foutez, là ? Vous voulez de l’aide ?
    — Hiii ! dis-je en m’immobilisant.
    — Je vais appeler les flics.
    
    Je crois avoir reconnu la voix de monsieur Guilé, notre voisin.
    
    — N’appelez pas la police, Bernard, c’est moi, Anick, votre voisine.
    — Madame Dequil ? Mais que ...
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