Le premier mai, je fais ce qu'il me plaît.
Datte: 07/02/2025,
Catégories:
fh,
inconnu,
fépilée,
danser,
BDSM / Fétichisme
Oral
fgode,
pénétratio,
jouet,
délire,
Humour
Auteur: radagast, Source: Revebebe
... artistes doux comme une peau de bébé. Seul subsista un ticket de métro, large comme deux doigts, qui surplombe ma vallée des délices.
Puis je renouvelai ma garde-robe. Jeans qui moulent mon boule comme une seconde peau, des tops échancrés, osant même lesside-boobs et lesunder boobs, des jupes minimalistes qui mettaient en valeur mes cuisses de randonneuse, ou des robes longues vaporeusement romantiques et outrageusement coquines, dénudant soit mon dos, soit une jambe jusqu’à l’aine, plus souvent les deux ensembles.
Sans oublier la lingerie adaptée à ce genre de tenue, strings, tangas, shortys ou même desculottes petit bateau décorées de brins de muguet printaniers pour lui réveiller les clochettes.
Ainsi que moult nuisettes plus vaporeuses les unes que les autres. Je voulais juste titiller sa libido.
Rien n’y fit !
C’est à peine s’il me félicita pour mon nouveau look, pour ma peau douce. Bref, en gros, ça lui en touchait une sans faire bouger l’autre. Il n’avait qu’une obsession, le vélo ! La petite reine. Bon, je veux bien admettre qu’il veuille faire du sport, mais à ce point ça devenait louche.
Je devais me rendre à l’évidence : il avait une maîtresse, il menait une double vie, j’étais cocue. Le vélo n’étant qu’un alibi. Chaque week-end, dès le début des beaux jours, monsieur se faisait la malle.
Comme l’opération séduction ne fonctionnait pas, je décidai donc de passer au planB, B comme Bond, James Bond. J’espionnais son portable personnel, son ...
... portable professionnel, je fit ses poches. Pour rien : aucun résultat. Je devais me rendre à l’évidence, il n’avait pas de maîtresse.
La seule incongruité qui me fit tiquer fut des échanges de SMS avec des correspondants nommés Roro, Riri, Milou, Jeannot. Des mecs ? Mon jules aurait-il viré sa cuti sans que je le sache… susse… sachasse ?
Car son portable était truffé de messages codés : « Quand est-ce qu’on la monte, quel développement tu utilises, quel pignon ? Mon dérailleur déraille » et ainsi de suite. Puis je fis le rapprochement, il s’agissait de termes cyclistes.
Mon Étienne était devenu fada de vélo.
Je lui fis remarquer que j’avais une vie intime, moi aussi, qu’il pourrait s’intéresser à d’autres monts que ceux du Ventoux, du Cantal ou du Forez. Il y avait le Mont de Vénus, mon col de l’Utérus.
Ce à quoi il me fit une réponse qui me laissa pantoise :
— Je dois garder mon influx, car le week-end du 1er mai, nous faisons justement le Ventoux et les Baronnies avec les potes, ça va déchirer.
Et mon influx à moi, il y pensait ? Il m’expliqua qu’il était toute la semaine enfermé dans des salles climatisées et aux lumières artificielles, alors il devait faire du sport pour se changer les idées. Mais j’en connaissais moi un sport, qui ne nécessitait pas d’investissement, à part une paire de draps et un matelas, il pouvait même se pratiquer dans la nature, si elle lui manquait tant.
Parce que son vélo, ça coûtait quand même un bras, tout cet équipement, sans ...