1. Equinoxe sextraordinaire


    Datte: 07/02/2025, Catégories: f, fh, fhh, jeunes, extracon, inconnu, bain, forêt, froid, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral pénétratio, aventure, fantastiqu, Auteur: Marchandisidore, Source: Revebebe

    ... contenant de l’oxyde de fer viennent de leur chevelure orangée l’embraser. Le feu, alimenté de branches sèches qu’à chacun de leurs passages les visiteurs accumulent en prévision de futures haltes, s’élance contre la roche faisant office de contrecœur au foyer naturel. Par erreur, on a longtemps cru que les hommes, sous peine de s’enfumer, ne faisaient pas de feu dans les grottes. Tandis que la paroi, chauffée à plus de 250 degrés, irradie de sa chaleur douce la grande salle de pierre, la fumée s’évacue à l’extérieur, suivant les anfractuosités sinueuses du plafond culminant à près de 5 mètres. L’homme nourrit une dernière fois le feu, se défait de sa pelisse en fourrure d’ours, puis la dépose au sol, formant par l’épaisse couche de poils et de sous-poil qui le compose un tapis confortable. Séverine s’y précipite et se recroqueville à proximité des flammes dansantes.
    
    — Nolan deitzen zara ? Nondik dator-zuk ?
    
    Encore sous état de choc, elle ne trouve pas la force d’ouvrir la bouche ni de produire le moindre son. Qui est cet homme et où se trouve-t-elle ? Elle n’a plus de réseau, plus de signal GPS ; aucun appel d’urgence n’est possible. Sa tente est là, à l’entrée de la grotte, avec toute sa nourriture dévorée. Mais quel saut dans le temps aurait-elle fait durant cette douce nuit d’équinoxe d’automne pour se retrouver, au réveil, plongée au cœur d’un hiver sibérien ? Son corps se réchauffe un peu. Elle commence à avoir faim ; une de ces faims si douloureuses qu’elle vous ...
    ... enserre l’estomac.
    
    — Nolan deitzen zara ? Nondik dator-zuk ? refait l’homme des bois qui veut savoir comment elle se nomme et d’où elle vient.
    
    Voyant son silence, il plonge son bras dans sa gibecière et en sort, poing serré autour de deux longues oreilles, une prise dont il n’est pas peu fier. L’animal de presque 6 kg pend sur 70 cm de longueur, de la tête à ses grandes pattes dépliées.
    
    — Gose zara ?
    
    Séverine devine qu’il lui propose de manger. L’homme place le lièvre tête en bas ; attaché par les pattes arrière qu’il incise au niveau des articulations, il le dépouille de sa fourrure aussi facilement qu’on retire un pyjama, laissant sa chair à vif prête à la cuisson. La lame de silex s’agite avec méthode autour de la carcasse qui, rapidement, se retrouve traversée d’une broche et placée à rôtir près du feu. Les entrailles de l’animal sont recueillies et placées directement sur quelques braises disposées à l’entrée de la grotte. Au pied d’une grosse pierre en forme de menhir, la fumée musquée s’élève de l’offrande carnée tandis qu’apposant un instant ses deux mains sur la pierre grise, il en laisse les marques sanglantes. Sa voix rauque se met à scander des paroles prononcées dans une langue inconnue :
    
    — O zu, basoen ama, Eskerrik asko zure eskuzabaltasunagatik. Babes gaitzazu orain iluntasuna argiaren gainean hazten den heinean. Babes gaitzazu egunak gauak bezain luzeak izan arte (Ô toi, mère des forêts, Merci de ta générosité. Protège-nous maintenant alors que ...
«12...789...12»