1. Equinoxe sextraordinaire


    Datte: 07/02/2025, Catégories: f, fh, fhh, jeunes, extracon, inconnu, bain, forêt, froid, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral pénétratio, aventure, fantastiqu, Auteur: Marchandisidore, Source: Revebebe

    ... les ténèbres grandissent sur la lumière. Protège-nous jusqu’à ce que les jours soient aussi longs que les nuits).
    
    Revenu près du foyer, il surveille la viande et la tourne d’un quart. Il a été blessé sur l’avant-bras en percutant une branche, rien de grave, mais la plaie est ouverte et saigne un peu. S’asseyant aux côtés de Séverine, il sort quelques feuilles cicatrisantes et soigne sa blessure. Séverine l’observe : il est beau. Ses gestes sont délicats malgré l’impression de force que son physique dégage. Qui est-il ? Est-ce vraiment un homme préhistorique ? Séverine commence à se demander si cette pierre levée qu’il semble vénérer à l’entrée de la grotte ne lui avait pas fait vivre un voyage spatio-temporel vers le passé, au cœur de l’âge de glace.
    
    — Je m’appelle Séverine, se désignant elle-même, Sé-ve-ri-ne.
    
    L’homme qui depuis plusieurs semaines vit seul en marge de son clan, sourit en coin et lui dit son nom :
    
    — B-a-o.
    
    Il prélève les râbles du lièvre placé sur la rôtissoire, cette partie ainsi que le foie est la plus tendre et la plus délicate. Tous parfumés de senteurs évoquant la garrigue et la baie de genièvre dont l’animal s’est gavé tout l’été, il propose à son invitée ces authentiques mets de choix. Séverine sent fondre dans sa bouche la viande aux arômes musqués. Elle a si faim que toutes ses préventions à l’égard de la consommation de viande ne comptent plus et dévore la nourriture proposée avec avidité. En accompagnement, fruit de plusieurs ...
    ... heures de cueillette, une poignée de petites racines amères lui est proposée. Bao se dirige vers un coin de la grotte où une source suintante de la roche vient se déverser dans une sorte de vasque taillée à même la pierre. Il évacue les quelques résidus d’argile s’y trouvant puis, l’eau redevenue cristalline, en remplit un bon bol de terre cuite que deux pierres prélevées au cœur du foyer incandescent viennent faire bouillir. De suite retirés de l’eau devenue chaude, ils sont remplacés par un morceau de rayon de miel et une petite branche de sapin mise en guise d’infusion. Jamais boisson ne parut si délicieuse à Séverine que ce sucré breuvage au goût de la montagne.
    
    Finissant de boire les dernières gorgées que leurs lèvres au bord de la poterie se partagent, leurs regards se croisent puis se noient dans les profondeurs de leurs pupilles dilatées. Elle ne peut s’empêcher de venir se blottir contre lui quand d’une main tendre il vient replacer une boucle de cheveux qu’elle avait sur sa joue. Tête posée au creux de son épaule, elle se sent en sécurité tandis que les notes féminines de sa chevelure châtain dégagent vers lui des senteurs boisées qui l’enivrent et s’exaltent. Dénouant un à un les liens retenant sa tunique de peau et passant sa main par-dessous, elle lui parcourt le torse de caresses effleurantes afin d’en découvrir les intimes contours : d’abord, le relief serré des aréoles de ses larges pectoraux, puis sur ses flancs les lignes puissantes que ses côtes dessinent. ...
«12...8910...»