1. Equinoxe sextraordinaire


    Datte: 07/02/2025, Catégories: f, fh, fhh, jeunes, extracon, inconnu, bain, forêt, froid, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral pénétratio, aventure, fantastiqu, Auteur: Marchandisidore, Source: Revebebe

    ... grande ouverte. Elle ne le sait pas, mais il s’agit d’un exemplaire mâle d’Ursus Spelaeus. Cet ours, dénommé « des cavernes », est un végétarien herbivore se nourrissant de mousse, fruits, champignon et végétaux dont la complémentation alimentaire carnée reste exceptionnelle. De toute évidence, les galettes de soja et les barres chocolatées lui ont ouvert l’appétit. Séverine sent que sa dernière heure est venue. Pourtant sa mère lui avait bien dit que partir seule en randonnée était toujours une mauvaise idée. Qui aurait cru qu’elle mourrait à l’âge de 31 ans, dévorée par un ours préhistorique croisé dans les gorges du Tarn ?
    
    Soudain un intervalle sifflé sur deux notes retentit. En contre-jour de la franche lumière du matin, la silhouette d’un homme recouvert de peaux de bêtes apparaît. Ses cheveux bruns relâchés se mêlent à sa courte barbe et ses yeux bleus azur ont quelque chose du loup boréal. Tout en retirant ses doigts recourbés de ses lèvres, il se baisse, saisit un rondin de bois et le jette en direction de l’animal. Le monstre se prépare à s’abattre sur sa nouvelle cible qui, au lieu de fuir, vient fermement à sa rencontre. Le chasseur, genou à terre, plante l’extrémité de sa lance dans le sol, la pointe en silex tranchante comme une lame de rasoir postée vers le haut, et l’attend de pied ferme. Sans méfiance, l’animal se jette les deux pattes en avant sur cette proie trop facile et s’empale de tout son poids sur la pointe effilée. In extremis, l’homme se dégage ...
    ... sur le côté afin d’échapper aux coups de griffes désordonnés du monstre et, d’un geste vif, saisit la main de Séverine pour l’entraîner hors de la grotte dont la seule échappatoire est un ravin pentu jonché de conifères. Ils glissent entre les troncs sur plusieurs dizaines de mètres, se réfugiant en contrebas sous les épaisses branches des résineux tandis que les cris rauques de l’ours résonnent au-dessus d’eux. Séverine est au bord de la syncope, sa respiration haletante et bruyante oblige l’homme placé derrière elle à la bâillonner de sa main afin de la forcer à respirer par le nez. Sous ses yeux écarquillés, elle sent une forte odeur de terre et de sang. Le silence revenu, il part en éclaireur voir si la situation est hors danger. Quelques instants plus tard, il revient vers elle pour l’aider à se relever et à remonter avec lui vers la grotte. L’animal blessé a disparu, il a laissé dans son sillage une piste d’empreintes et d’éclats grenats épars parmi la neige.
    
    Séverine commence à avoir des spasmes dus au froid, elle a les pieds bleuis, ils sont presque violacés. Le chasseur se précipite dans la grotte et sort du fond de son sac en peau de renne une petite bourse contenant quelques objets. Un silex, de la pyrite et morceau d’amadouvier. De par sa propension à facilement s’enflammer, le nom de ce champignon signifie « l’amoureux ». Les gestes sont précis et sûrs. Dans la semi-obscurité, des gerbes d’étincelles produites par la friction entre la célèbre pierre et la pyrite ...
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