Equinoxe sextraordinaire
Datte: 07/02/2025,
Catégories:
f,
fh,
fhh,
jeunes,
extracon,
inconnu,
bain,
forêt,
froid,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
Oral
pénétratio,
aventure,
fantastiqu,
Auteur: Marchandisidore, Source: Revebebe
... flammes s’élèvent rapidement au-dessus du bois crépitant. La fumée parfumée des essences forestières embaume et réchauffe le plafond millénaire, laissant sur lui l’empreinte de ses larges traînées sombres. Séverine commence à se sentir fatiguée, elle a retiré ses doubles chaussettes anti-cloques aux pieds et, après avoir grignoté goulûment trois steaks de soja et faisant une incartade à ses convictions, un « Nut’Snickers » de multinationale à l’huile de palme, son péché mignon, elle se blottit confortablement dans son duvet thermique. Alors que parmi le ciel étoilé de ce vendredi 23 septembre d’équinoxe, le dernier quartier de lune apparaît, fin et incurvé comme une lame de silex blanc prélevé d’un biface, le hululement d’un grand-duc se fait entendre. Bien qu’elle ait identifié son auteur, les cris du volatile nocturne la glace et la met dans un état de vigilance accru l’empêchant de trouver le sommeil. Soudain un bruissement, près d’elle, à quelque pas de la tente. Un sanglier ? Il y a deux ans, elle avait entendu dire qu’un jeune ours s’était échappé de son refuge, a-t-il été retrouvé ? Et les trois loups identifiés dans le sud du département ? Se saisissant de sa bombe de répulsif au poivre et de sa lampe torche, elle sort avec prudence la tête de l’ouverture de la tente afin de repousser l’ennemi : un hérisson était en train de fouir sous les feuilles à la recherche de lombrics. Se sentant un peu bête et heureusement remise de ses émotions, la campeuse finit par ...
... s’endormir assez paisiblement. Et puis, de toute façon, je n’ai rien à craindre puisque le feu éloigne les bêtes sauvages, se dit-elle.
Au crépuscule du jour naissant, l’intérieur de la tente commence à s’illuminer. Séverine se réveille à cause d’une sensation de froid. Ses joues sont rosies et le bout de son nez est bleu, elle ouvre les yeux et constate que de la buée s’échappe de sa bouche à chacune de ses expirations. Ne comprenant pas ce changement de météo aussi inattendu qu’improbable, elle se redresse un instant et sort de la tente pour comprendre ce qu’il se passe à l’extérieur. Le paysage est recouvert de neige, de petits flocons virevoltants se répandent en tapis blanc jusqu’à l’entrée de la grotte. Derrière elle, une présence. Les bruissements, cette fois, ne sont pas dus à un hérisson ; l’arrière-train d’un gigantesque ours se trouve à quelques mètres d’elle, la tête dans son sac à dos. Il est attiré par l’odeur des sucreries qu’il contient. Son sang se glace, elle s’efforce de rester le plus immobile possible tout en tapotant à l’intérieur de la tente afin de mettre la main sur sa bombe au poivre. Le bras tendu et toute tremblante, elle diffuse tant qu’elle peut tout le contenu de la bombe en direction du plantigrade. Pesant plus d’une demi-tonne, le mastodonte prend appui sur ses pattes arrière et se dresse à une hauteur culminant presque les 4 mètres. Furieux, il secoue son énorme tête dans sa direction en hurlant et grondant, des fils de bave pendent de sa gueule ...