Traduction périlleuse
Datte: 04/02/2025,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
voiture,
amour,
Oral
pénétratio,
coupfoudr,
occasion,
Auteur: Aventurine, Source: Revebebe
... souris défectueuse. Juste avant de quitter mon bureau, il a glissé sous mon clavier un Post-it plié en deux, l’air de rien. Perplexe, j’ai attendu d’être seule pour attraper discrètement le morceau de papier un peu chiffonné et ai trouvé ces quelques mots griffonnés au stylo rouge :« Help, j’ai envie de toi ». J’ai dû contenir mon hilarité face à cette attention totalement puérile. Pire que des gamins qui font passer des petits mots doux pendant la classe et craignent que tout le monde sur la cour de récréation soit au courant de leur petite amourette.
— Tu as envie d’un coin discret ? Je crois bien que moi aussi… Cela n’empêchera pas d’aller boire un café quand même…
François acquiesce et fait le tour de l’aire d’autoroute avant de s’arrêter au plus loin de la zone de restauration centrale. Sous les arbres, sur une zone de stationnement déserte, masquée par un petit local technique, nous sommes à l’abri des regards. Il coupe le contact calmement. Le silence qui s’installe est désormais total, à l’exception des quelques gouttes de pluie qui viennent s’écraser de temps à autre sur le pare-brise.
— Le chauffeur a bien mérité une petite pause, dis-je en posant ma main sur son bras.
— Oui, ça mérite un bisou, tu ne crois pas ?
— Absolument, je ne vais pas te le refuser, cette fois !
François retire ses lunettes et, sans plus attendre, je pose mes deux mains autour de son visage pour l’embrasser. Mes yeux se ferment avec délice pour mieux retrouver la douceur de ses ...
... lèvres. Je caresse sa barbe et goûte au léger parfum mentholé de sa langue. Nos baisers deviennent audacieux et intenses, comme pour rattraper le temps perdu à demeurer à l’état d’envies non assouvies. Bientôt, entre deux baisers, François me propose de nous installer à l’arrière, derrière les vitres teintées du véhicule.
Une tornade dans la voiture, jamais je n’aurais imaginé de tels ébats cataclysmiques ! Les vêtements s’envolent dans l’habitacle lors d’un déshabillage désordonné, comme emportés en tous sens par des rafales d’une violence extrême. Les mains se nichent sans préambule sur les zones les plus sensibles de nos corps, guidées par des désirs refoulés depuis plusieurs semaines. Les sexes laissent libre cours à la fougue, à l’empressement même, afin d’éteindre nos incendies respectifs en trois jets de lance. Enfin, voilà ce que mon imagination me projette sous forme de cours-métrage pendant que je m’installe sur la banquette arrière.
François m’y rejoint et s’approche de moi. Il m’embrasse longuement, me caresse délicatement, s’excuse de la fraîcheur de ses doigts. Je lui rends ses baisers avec délectation et déboutonne sa chemise. Je caresse son torse, joue à effleurer ses cuisses par-dessus son pantalon qui finit par disparaître. À son tour, il m’ôte mes vêtements consciencieusement et contemple chacune des zones de mon corps au fil de cet effeuillage sensuel, embrassant tantôt mon cou, tantôt la naissance de mon décolleté. En sous-vêtements, je sens l’une ...