1. J'ai deux amours...


    Datte: 03/02/2025, Catégories: fh, Collègues / Travail masturbation regrets, Auteur: Femmophile, Source: Revebebe

    ... la demande de trois de tes frères au nom de la mémoire et des préceptes de la morale familiale.
    — Trois ?
    — Oui, le défenseur de la patrie s’est montré plutôt souple et a insisté pour dissocier vie privée et conduite des affaires. Cela m’a surpris.
    — Je suis contente pour toi, Roland, parce que… enfin, disons que…
    — Ne dis rien, je préfère. Bonne journée. Au revoir.
    
    J’étais heureuse qu’il soit reconduit dans ses fonctions, mais je m’en voulais d’avoir été aussi glaciale avec lui. Quelle conne je faisais… ! Pourtant, sa voix chaude, son calme, et ses compétences l’ayant emporté sur tout le reste… Roland…
    
    Après trois mois, ce qui est étonnamment court, le divorce par consentement mutuel a été prononcé, Roland et moi avons dû signer quelques documents au cours d’une brève séance en présence de nos avocats. J’ai été aimable avec mon désormais ex-mari, je l’ai même embrassé en arrivant et en partant, ce qui a eu l’air de le surprendre. Nous avons échangé quelques banalités et convenu d’aller ensemble manger un soir chez un de nos enfants, maintenant que le divorce était officialisé.
    
    Quand je suis arrivée chez notre fille, Roland, notre fils et sa femme étaient déjà là, mon ex-mari vautré dans le canapé, en jeans basket et t-shirt, pas rasé, mais l’air détendu et content d’être là, un verre à la main.
    
    — Oh Maman, mais tu n’étais pas invitée à une réception à l’Élysée, tu ne peux pas être plus cool des fois ? Regarde papa, il a tout compris, lui !
    
    Le coup d’œil ...
    ... de mon ex-mari et son léger sourire ont bien failli me faire exploser, mais je me suis retenue, même si notre fille m’agaçait prodigieusement quand elle me parlait sur ce ton, elle qui se fringuait n’importe comment et s’en foutait éperdument. Elle demeurait néanmoins ravissante, avec sa tignasse bouclée et le regard bleu azur de son père, lequel s’est cru obliger d’en rajouter.
    
    — Disons que comme je dois me déguiser en PDG toute la semaine, parfois j’apprécie de m’habiller comme j’en ai envie. Mais vous noterez que votre mère est toujours un modèle d’élégance distinguée, comme en conviennent d’ailleurs tous ceux qui la côtoient.
    
    L’enfoiré… ! Que devais-je faire ? Lui balancer mon sac à main en pleine figure ? Faire semblant d’apprécier le compliment ? J’ai décidé de botter en touche, pas la peine de pourrir la soirée à peine commencée. J’ai donc répondu à notre fille, sans regarder Roland.
    
    — Désolée d’être « déguisée », ma chérie, mais j’arrive du boulot où j’avais une séance importante et n’ai pas eu le temps de passer me changer pour être « cool » comme ton père.
    
    Je savais que notre fille était sans filtre, nous surprenant parfois de ses saillies inattendues, mais là, j’ai vraiment eu envie de l’étrangler. Bordel, notre propre fille, ce n’est pas possible, pas elle… !
    
    — En tout cas, si c’était une séance avec des mecs ils devaient être aux anges, parce que t’es plutôt sexy Mam’, franchement t’as la classe… Ils te draguent pas, des fois ?
    
    Roland a failli ...
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