Modèle, Photographe et Catalogues
Datte: 26/01/2025,
Catégories:
fh,
jeunes,
amour,
Oral
pénétratio,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... familiale…
En parlant du père, Richard a prévu de me présenter à lui, à son bureau.
— Mais chéri, pourquoi à son bureau et pas chez lui ?
— Chez lui, c’est son bureau. Il est rarement à la maison. De plus, maintenant, tout le monde est parti du nid. Bref, la maison est une coquille vide qui ne se remplit que durant les fêtes, été encore !
— C’est triste de posséder une maison vide.
— Mon père n’a jamais vraiment surmonté le décès de ma mère. Avant, la maison était toujours vivante, joyeuse… et puis… Enfin, c’est comme ça…
Je commence à comprendre certaines choses. D’après ce que Richard m’a confié, son père a bien eu par la suite des maîtresses, mais jamais aucune n’a pu prétendre devenir sa femme, ni être une mère de substitution.
Arrivés sur place, nous prenons un ascenseur qui grimpe jusqu’au dernier étage d’un immeuble appartenant à la famille. Je tique un peu, je suis en train de réaliser petit à petit l’écart de standing qui existe entre mon compagnon et moi. Arrivé à bon port, Richard soupire :
— Parée à rentrer dans la cage au fauve ?
— T’exagère, Riri !
— À peine !
Le père de Richard est encore plus impressionnant que son fils qui est sa copie conforme, exception faite de deux détails : l’âge et la moustache. Le bureau dans lequel il nous reçoit possède une décoration minimaliste, rien de superflu, sauf éventuellement un porte-photo situé à côté du téléphone.
Si Richard lui ressemble au même âge, je signe tout de suite ! Je constate au ...
... passage que les cheveux grisonnants lui iront aussi très bien. Quant à la moustache, même si je ne suis pas fan, j’avoue que ça donne un air plus viril, tout au moins, dans ce cas précis.
Assez intimidée, j’arrive à articuler sans buter sur les mots :
— Bonjour, Monsieur…
— Bonjour.
Il me scrute de haut en bas, puis de bas en haut. Puis il aborde le sujet sans faire de circonvolution, avec quasiment la même voix que son fils, mais avec un ton plus impératif :
— Mon fils m’a affirmé que vous ignoriez qui il était réellement.
— Euh… oui, je n’en savais rien ! Pour moi, c’était un garçon comme les autres…
— Pourtant, notre nom est connu.
— Pas tant que ça, si vous me le permettez…
— Vous m’étonnez.
Je m’anime un peu plus :
— Désolée, mais j’ai eu rarement l’occasion de mettre mon nez dehors quand je vivais à l’orphelinat. Je ne suis pas amatrice de radio ou de télévision, car j’ai dû m’en passer durant des années. Donc, ça ne me manque pas. Idem pour les journaux.
— Hmmm… c’est une explication qui se tient…
Tous en me scrutant, il plisse des yeux. J’en profite pour ajouter :
— Ça ne fait que quelques années que je vis réellement. De plus, dans un milieu un peu particulier.
— Oui, en effet, un milieu très particulier… qui n’est pas en odeur de sainteté…
— Vous savez, certains milieux haut-placés ne sont pas non plus en odeur de sainteté, surtout auprès de ceux qui rêvent de pendre le dernier bourgeois avec les tripes du dernier prêtre. Mais je vous ...