1. Des mots sur un rêve


    Datte: 24/01/2025, Catégories: fh, hh, fhh, couleurs, asie, inconnu, fsoumise, revede, noculotte, caresses, double, fdanus, BDSM / Fétichisme yeuxbandés, aventure, occasion, Auteur: Meemyne, Source: Revebebe

    ... bouger, je retiens mon souffle. Des bruits non identifiables déplacent mon intérêt au-delà du bandeau sur mes yeux.
    
    Quelque chose est comme vissé sur la tige enfichée entre mes reins. Un bourdonnement glougloutant. Quelle étrange sensation : la tige gonfle en moi, tout doucement, de plus en plus chaude, mais sans brûlure. Oh comme ça prend de la place ! Cette nouvelle pression m’émoustille et j’ondule autant que possible sous la main appuyée sur mon ventre. La tension est grande quand le gonflement s’arrête. Je me sens si pleine ! La main disparaît ; à nouveau cette impression de vissage.
    
    Un liquide visqueux coule entre mes petites lèvres, ça chauffe. Je recommence à me tortiller, à tirer sur la corde qui me serre, de toutes petites fourmis rampent dans les mains. Je serre et desserre les poings en soupirant.
    
    Quelques mots chuchotés en japonais, des doigts s’intercalent entre les miens et un corps chaud vient raccourcir mon souffle.
    
    Avec précaution, une queue se niche tout au fond de mon sexe rendu très étroit et une bouche m’offre un baiser langoureux.
    
    Plus rien ne bouge que nos langues l’espace d’une éternité.
    
    Frémissements, gémissements, mon partenaire se tend, puis tremble alors qu’il reçoit une grande pression entre ses reins. Puis un mouvement imprimé sur son bassin le fait soupirer. Les effets sur ...
    ... mon corps sont immédiats. Je suis écartelée, pressée, tendue, remplie… Je gémis encore. Nos bouches se cherchent, ses cuisses se tendent, sa queue durcit encore. Tout est si fort ! Une nouvelle vague orgasmique déferle sur ma conscience alors que des cris se mêlent au loin, indices qu’un immense plaisir nous atteint simultanément. Quelle précision, quelle maestria ! Je m’en émerveillerai plus tard, car pour l’instant je voyage sur des nuages avec des étoiles qui valsent.
    
    Je suis délicatement déliée, défaite, longuement essuyée, mon plaisir s’en trouve d’autant rallongé. Quelques gouttes de fraîcheur acidulée sur les lèvres, suivies d’un délicieux mochi. J’avale lentement.
    
    On m’assoit sur une épaisse serviette tandis que l’on me couvre dans un frisson.
    
    En écho et en français, mes mains serrées dans les leurs, un merci soufflé dans mes oreilles avant la chute du foulard.
    
    Je les remercie à mon tour avec effusion et accepte le thé tiède avec gratitude.
    
    Le bruit de l’eau à nouveau.
    
    Me voilà seule, encore.
    
    Je ferme les yeux et respire profondément, encore parcourue des ondes des plaisirs de l’instant d’avant.
    
    Quelle journée fabuleuse ! Je déroule le film depuis ce matin, et retiens de justesse ma main qui se faufile entre les cuisses. L’absence de mes hôtes paraît longue, je m’assoupis sans m’en rendre compte. 
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