Promenons-nous dans les bois...
Datte: 09/01/2025,
Catégories:
fff,
forêt,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
Oral
nopéné,
fdanus,
aventure,
sf,
lesbos,
Auteur: Juliette G, Source: Revebebe
Résumé des épisodes précédents :
Ils avaient été les rois du monde…
Puis, les humains s’étaient regroupés avant de s’organiser. Ensuite, les hommes s’étaient défendus. Ils avaient chassé les bêtes d’abord, puis les avaient traquées avant de les harceler sans cesse. Les proies n’étaient plus celles du début et il y eut des armes nouvelles qui tuaient à distance en provoquant des bruits effrayants.
Alors, les loups avaient évité de croiser le chemin des humains. Les petits troupeaux de moutons ou de chèvres leur étaient désormais interdits. Ces précautions n’avaient pourtant pas suffi. Très souvent, certains des leurs mouraient encore après avoir trouvé une proie affaiblie ou déjà morte. Les prédateurs se méfiaient maintenant des lapins, lièvres, bécasses et perdrix. Ils n’étaient plus des gibiers accessibles, on les dévorait et on mourait dans d’atroces souffrances. Et puis, il y avait toujours cette odeur humaine si proche de ces gibiers faciles qui semblaient malades et finissaient par faire crever les loups. Plus tard, des proies plus grosses telles que cerfs ou chevreuils étaient elles aussi infectées par l’odeur humaine détestée et le poison qui les décimait.
Maintenant les alentours des villages, champs, plaines, prairies et forêts, devenaient des endroits trop dangereux. Il leur fallait s’éloigner de ces zones où les hommes vivaient.
La grande ville désertée avait été leur seul refuge. Très vite, les loups avaient compris qu’ils devraient en faire leur ...
... nouvel habitat de vie. C’est là que les fauves finirent par s’habituer à vivre quand ils n’étaient pas en chasse. Ils s’étaient établis dans plusieurs quartiers de cette immense cité libérée des humains et y vivaient tranquilles de longs moments. Les rats et les chiens errants n’étaient pas dangereux. S’ils restaient des humains, ils les avaient rapidement éliminés. Les derniers hommes qu’ils rencontraient parfois n’avaient pas ces armes bruyantes et destructrices. Seules des chasses au gros gibier forçaient les loups à quitter la protection des rues désertes de la ville. Alors, ils partaient en bandes pour trouver leur pitance, évitant les rassemblements des hommes honnis et tuant leurs proies dans les forêts les plus profondes.
La grande louve au pelage de nuit bâilla en laissant échapper une petite plainte rauque. Allongée sur une dalle de béton grisâtre, elle bougea et se redressa d’un mouvement lent et gracieux. Ses grands yeux verts se posèrent sur une toiture proche et l’animal poussa un court gémissement aigu.
Cela faisait quelque temps qu'elle ne voyait plus sa pire ennemie. Une humaine qui éliminait beaucoup de ses loups depuis trop longtemps. La grande femme utilisait une petite chose silencieuse, mais tout aussi efficace pour tuer, que les bâtons bruyants des humains des campagnes. Peut-être que l’un de ses semblables avait fini par la trouver et avait réussi à la débusquer ? C’était pourtant difficile à croire et la cheffe de la plus grande meute jamais vue ...