1. Promenons-nous dans les bois...


    Datte: 09/01/2025, Catégories: fff, forêt, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Oral nopéné, fdanus, aventure, sf, lesbos, Auteur: Juliette G, Source: Revebebe

    ... rien sous sa peau de daim. Jusqu’ici, elle utilisait les larges et confortables culottes qu’elle avait trouvées avec ses vêtements de chasse, mais Lilas avait profité de cette escapade pour laver une énième fois la seule tenue qu’elle avait sur elle à son arrivée. Débardeur, pantalons, veste, culotte et même ses chaussures de toiles trempaient dans une immense marmite que Lilas appelait lessiveuse.
    
    Le lac loin derrière elles, les trois femmes avançaient sur un terrain pentu qui semblait devenir une petite colline. Elles marchaient dans une herbe haute et la chasseresse ne put s’empêcher de jeter des regards anxieux autour d’elle. L’absence de loups l’étonnait toujours.
    
    — Ça va être plus raide pendant un moment… Ensuite, on trouv’ra un sentier qui nous mènera en hauteur… Vous verrez les filles. Ça vaut l’détour !
    
    La gardienne de chèvres avait la voix hachée par l’essoufflement. Si elle menait une vie très active, la jolie blonde n’avait pas la condition physique de ses amies qui chassaient très souvent. Lyrie, si elle ne se sentait plus aussi en forme, n’avait pas changé son rythme de marche et Adeline paraissait tout aussi à l’aise.
    
    — Ouf…
    
    La bergère avait déposé le sac de victuailles qu’elle portait et la tueuse l’avait imitée. Puis, elle avait sorti arbalète et carquois et les déposait sur l’herbe.
    
    — C’est beau…
    
    La hauteur dévoilait ses promesses. Plus bas, l’eau verdâtre du lac miroitait sous les rayons du soleil. La partie basse de la forêt ...
    ... bruissait sous la brise et la chasseresse sourit en redécouvrant la joie simple de se retrouver plus haut qu’un vol d’oiseau. Elle ne savait rien de l’histoire de Jablines, mais elle s’était promis de rechercher des informations sur l’endroit tel qu’il était avant le jour maudit. Aujourd’hui, c’était une région superbe où la vie était agréable à vivre. Pourrait-elle trouver mieux ailleurs ? Les femmes rebelles pourraient-elles refaire leur vie dans un endroit aussi parfait ? Peut-être qu’il suffirait de chercher un peu. La terre était si vaste, que forcément, un ailleurs plus parfait existait encore quelque part. Tout au long de leur promenade, la Parisii était restée un peu à l’écart des deux autres, plongée dans ses réflexions et se contentant de lever les yeux sur ses amies de temps à autre, les écoutant rire et profitant du petit plaisir égoïste d’observer leurs fesses danser sous leurs démarches. La tueuse de loups avait toutefois remarqué le changement d’ambiance quand elles s’étaient toutes trois installées sur la longue couverture de laine d’un jaune orangé posée sur l’herbe par Adeline.
    
    Toutes trois avaient mangé en silence et cela n’avait rien à voir avec la gourmandise. Si la salade de tomates et de pommes de terre aux herbes préparée par la jolie bergère était succulente et se mariait parfaitement au rôti froid, l’on aurait pu penser qu’elle et leur invitée mangeaient sans faim. Ce qui n’était pas le cas de la chasseresse. Si elle s’était à nouveau retirée du monde en ...
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