Chalet 2
Datte: 02/01/2025,
Catégories:
fh,
hplusag,
campagne,
Oral
pénétratio,
fsodo,
jeu,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... fées.
— On va se balader au bord du lac ? demande-t-elle.
— Si tu veux.
J’enfile un coupe-vent et nous dévalons le champ jusqu’au bord de l’eau, à cette heure exquise où la nature s’apaise. Il fait encore jour, mais le soleil s’est caché derrière les collines, et déjà de petites volutes de brume flottent au-dessus de l’eau. Nous entamons le tour du plan d’eau, une poule d’eau s’enfuit à notre approche, un grèbe poursuit tranquillement ses plongeons pour assurer son dîner. La fraîcheur tombe vite et elle relève sa capuche qui lui donne soudain une allure encore plus éthérée et féerique. Sous le charme, j’arrête notre progression et l’attire contre moi. Elle me laisse l’embrasser goulûment et voluptueusement. Mes mains s’égarent sur les boutons de sa cape qui s’entrouvre : elle est… totalement nue au-dessous. Quel délice ! Mais elle pose ses deux mains sur mes épaules et me regarde fixement, pâle et soudain grave :
— Je voudrais que jamais tu ne souffres à cause de moi.
Phrase lapidaire s’il en est, à laquelle je ne sais que répondre… Vraiment bizarre cette fille, mais d’autant plus intéressante. La température extérieure ne permet pas d’aller plus loin sans lui faire attraper la mort, nous rentrons donc tranquillement en nous tenant par la main. Dès le sas d’entrée, elle pose ses bottines puis, la porte du living franchie, fait voler sa cape jusqu’à un fauteuil, évoluant dorénavant dans la plus intégrale nudité. Peu lui importe que les volets soient ou non ...
... fermés. Indécence, provocation, jeu, orgueil démesuré, adepte du naturisme ? Je ne sais réellement qu’en penser, et me résous simplement à profiter du spectacle. Longue silhouette, taille marquée, jambes longues, musclées et fuselées, hanches et épaules de même largeur, et poitrine, que j’avais soupçonnée de tomber, parfaitement drue mais implantée assez bas sur le torse. Un régal pour les yeux. Je décide de faire comme si de rien était, et me dirige vers la cuisine préparer un dîner simple, omelette et salade, en bandant comme un forcené. Elle vient me rejoindre, regardant ce que je fais par-dessus mon épaule, goûtant le vin que je viens d’ouvrir et qu’elle apprécie tant qu’il faut rapidement ouvrir une seconde bouteille. Pendant le repas, je regrette amèrement de ne pas avoir une de ces tables modernes aux plateaux de verre transparent. Puis, repus, nous prenons un café au salon, accompagnés par quelques portées de Satie, lorsque mon téléphone sonne ; un de mes télétravailleurs qui a un problème technique. Je m’éloigne donc un peu et profite de cette conversation pour débarrasser la table. À un moment, Christine disparaît, et je suppose qu’elle va aux toilettes. Je termine à la fois mon coup de fil et de débarrasser puis, ne la voyant pas revenir, je me décide à monter à l’étage.
Je la trouve nonchalamment étendue sur le lit grand ouvert, son long corps d’une blancheur éclatante reposant sur l’écrin vert émeraude des draps. Étendue sur le côté, une jambe repliée sur l’autre ...