Chalet 2
Datte: 02/01/2025,
Catégories:
fh,
hplusag,
campagne,
Oral
pénétratio,
fsodo,
jeu,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... femme.
Puis nous poursuivons jusqu’à sa voiture abandonnée près du lac. Elle me dit avoir passé une « super journée », me remercie chaleureusement en me faisant deux bises très agréables en disant :
— On pourrait se tutoyer, non ?
— Si tu veux, réponds-je.
Elle démarre avec un grand sourire, je remonte par le champ en contournant le lac.
J’ai mis à profit ces quinze jours pour préparer un joli petit PowerPoint traitant une à une toutes les thématiques avec photos, schémas et animations, ainsi qu’un petit dossier par élève. J’ai également emprunté à un Centre Permanent d’Initiation à l’Environnement (CPIE) une grande maquette représentant un décor style train électrique, avec un barrage et sa turbine, une maison avec un capteur solaire, une éolienne, et bien sûr des petites LED qui s’allument quand on souffle sur l’éolienne, quand on approche une torche au-dessus de la maison ou quand on met un verre d’eau dans le barrage. La séance se passe merveilleusement bien, les enfants sont passionnés et moi je suis assez fasciné par leur jolie institutrice qui les canalise fort bien, tout en douceur et en grande complicité avec moi. Elle m’invite ensuite chez elle à boire un café, et nous croisons sur le palier son collègue, un jeune type un peu rond et déjà dégarni, très sympathique, qui me présente son épouse et leur nouveau-né. Nous prenons finalement ce café tous les quatre, j’aurais préféré un peu plus d’intimité. Mais le couple part vite et, pour me remercier, ...
... Christine (c’est son prénom) tient à me garder à dîner. Elle me parle avec volubilité de son pays, Le Puy-en-Velay, qu’elle regrette beaucoup et où elle souhaite retourner le plus vite possible quand l’opportunité d’une mutation se présentera. Elle poursuit sur les détails techniques d’ineat-exeat à cause du changement de département, des procédures qui me paraissent compliquées mais reflètent bien le fonctionnement de l’Éducation Nationale : pourquoi faire simple ? Vers vingt-trois heures, jugeant qu’il est temps de me retirer puisque nous en sommes malheureusement toujours à des conversations d’ordre général, je prends congé en lui faisant deux bises. Au moment de franchir la porte, cependant, elle la repousse d’une main, m’attrape par le bras de l’autre et colle sa bouche sur la mienne. Nous avons le long et fougueux baiser dont nous avions envie l’un et l’autre depuis un bon moment. Et puis elle s’écarte doucement, ouvre la porte et me pousse vers l’extérieur sans un mot. Bizarre cette fille, mais bon, elle travaille le lendemain, ça peut se comprendre.
Le vendredi suivant, vers cinq heures, elle m’appelle :
—Je peux venir ?
— Bien sûr…
Elle raccroche, au moins ce n’est pas une adepte du détail. Moins de trois quarts d’heure plus tard, sa petite Ford rouge s’arrête devant ma porte. Elle en descend élégamment vêtue d’une longue cape noire qui met en valeur la blondeur de ses cheveux, et de bottines de cuir souple sans talons. On dirait un personnage de conte de ...