1. Une envie de tatouage


    Datte: 01/01/2025, Catégories: ff, groscul, fépilée, hotel, douche, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, Masturbation journal, lesbos, Auteur: Maudmoder, Source: Revebebe

    ... J’aimais assez montrer ma poitrine et surtout la sentir libre et bouger.
    
    Le petit-déjeuner était servi dehors. Benoît et Christine étaient déjà installés et ils me firent signe de venir les rejoindre. Ils allaient partir tôt, voulant faire un détour par La Rochelle pour le premier jour des Francofolies. Benoît m’expliqua qu’ils avaient de nombreux copains qui profitaient de ce festival pour venir faire un bout de côte en moto. Christine ajouta :
    
    — Et ils sont tous tatoués.
    
    Elle poursuivit :
    
    — J’ai l’impression que tu es très tentée, toi aussi, par un tatouage. Tu as vu les œuvres de Clotilde, je suis certaine que tu le porterais très bien.
    — J’ai commencé à y réfléchir.
    — Une bande de fleurs au bas du dos, c’est très joli et les fesses sont mises en valeur.
    — Tu ne trouves pas que mes fesses sont déjà très visibles ?
    — Les miennes sont encore plus rondes
    
    Benoît nous regardait hilare.
    
    — C’est très simple vous avez toutes les deux des gros culs et c’est très bien comme ça ! On ne va quand même pas faire un concours pour savoir laquelle a le plus gros !
    
    Christine me glissa une petite carte du salon dans lequel elle travaillait.
    
    — Viens me voir, même juste pour dire bonjour. C’est dans le neuvième, pas très loin des grands magasins, ...
    ... un jour où tu iras faire du shopping. Et si tu as des copines qui sont tentées, hésite pas, envoie-les-nous.
    
    On s’est fait la bise et ils sont partis. J’étais un peu désemparée. J’avais l’impression ridicule d’être abandonnée au milieu de la campagne. Je restai assise à table, juste à observer les autres clients. Je pensais pour la première fois à Paula, je me demandais quel personnage elle aurait pu prendre dans un de ses romans, peut-être le couple qui n’avait pas échangé un seul mot depuis qu’ils étaient arrivés. Je les verrais bien en pervers qui aiment malmener les faibles. C’était une supposition totalement gratuite. Je me demandais si je serais capable d’écrire un roman. Je conclus rapidement que non.
    
    Je pris la route en fin de matinée. Je roulais sur les petites routes de campagnes qui m’étaient conseillées par le GPS après lui avoir demandé un itinéraire sans autoroutes. En arrivant à Royan, je fis un détour pour passer devant la boutique de Marianne. La porte était ouverte et j’aperçus la silhouette gracile de Chloé qui semblait s’affairer sur un portant. J’hésitai à aller la voir, sa crinière rousse s’accordait bien à la mienne. Je décidai que je repasserais.
    
    À quatorze heures trente-cinq, j’étais devant le portail de la maison de Paula. 
«12...5678»