Dana du sixième - Histoires de Sexe

Dana du sixième

... quoi sa taille augmente à vue d’œil et se raidit. Elle amorce plusieurs mouvements de bas en haut et, constatant qu’il tient en l’air tout seul, elle descend sa main jusqu’à la peau de mes bourses pour soupeser l’ensemble.

Sans doute une façon d’évaluer le potentiel de l’étalon qu’elle va pousser dans un instant au crime de l’adultère. S’il faut le payer tôt ou tard, autant prendre un maximum de plaisir tout de suite, se vautrer dans l’action avec délectation, lâcher prise, jouir sans retenue ni vergogne. Avec vice, même.

Ce petit ange blond triture mes boules fraîchement rasées, les presse et les caresse sans la moindre hésitation. Sa connaissance du plaisir masculin m’étonne, moi qui la prenais pour un monstre de froideur et d’indifférence. Je surfe sur la découverte de ses improvisations, réceptif à ses initiatives je lutte même pour ne pas éjaculer de sitôt.

Je plaque le buste de Dana à la glace de l’ascenseur, ayant décidé de la prendre par-derrière. En effet, la mémoire se fait plus précise à mesure que j’écris ces lignes ; si notre premier face-à-face a eu lieu dans le sas du parking, c’est bien dans la cabine d’ascenseur – à trois mètres de là – que l’on a trouvé de l’intimité. L’avantage du miroir est d’ajouter au plaisir sexuel, le plaisir visuel.

Ainsi lorsque les mamelons surchauffés viennent soudainement au contact du froid, la chair de poule qui les recouvre et leur écrasement moelleux flattent mon œil de rapace.

Je retrousse nerveusement la ...

... mini-jupe de ma proie et abaisse sa culotte. Ma queue vient aussitôt lui taquiner l’entrecuisse. Tandis que je plonge ma tête dans sa chevelure dense d’une grande sensualité, Dana joue à ouvrir et refermer le haut de ses cuisses sur ma verge en érection. Elle laisse échapper quelques salves de cyprine qui lubrifient abondamment les zones stratégiques et sa main du même coup. Laquelle en s’ouvrant offre à mon gland un guide vers sa vulve.

Mais l’affaire n’est pas conclue pour autant. Pour que cette main tendue ne s’assimile point à une invitation, elle se fait rempart et repousse mon dard. Nous savons tous deux que cette résistance symbolique n’a d’autre but que d’affirmer une pudeur en péril. Je feins l’hésitation pour que le frottis du gland sur les grandes lèvres se prolonge tant il m’électrise et me procure du plaisir.

Ma partenaire, que son air bougon ne quitte jamais, réagit fébrilement au massage de ses seins bien inscrits dans mes mains. Ses soupirs et sa respiration saccadée m’en disent long sur les sensations jouissives qu’elle éprouve sans se résoudre à l’avouer. Mon chibre à tête chercheuse me transmet des informations sur les paysages qu’il rencontre à tâtons. Sa forme oblongue épouse les contours d’un petit cratère qu’il cherche à explorer. C’est compter sans la rébellion de Dana qui, d’un coup de reins, le force à reprendre sa route vers une fente ruisselante bordée de lèvres douces et visqueuses. Il s’y baigne à moitié avant de remonter vers un appendice ...