Chapitre IV – Walbaknak !
Datte: 28/12/2024,
Catégories:
fh,
ff,
Oral
Humour
fantastiqu,
fantastiq,
Auteur: Iovan, Source: Revebebe
... considérait Mukluk (prononcer mouklouk, c’est de l’Inuit), l’imposant husky de Tamara, avec un grand intérêt. Béatrice s’abîmait dans la contemplation de la belle Simona, essayant de donner le change avec des rires et des mimiques qui sonnaient parfaitement faux. Quant à mon oncle, il continuait à « faire le fil », selon l’expression milanaise, à ma merveilleuse Carla dont le sourire aurait dû être classé dans les atteintes aux bonnes mœurs.
J’étais très amusé par ce qui se déroulait sous mes yeux, et totalement émerveillé par la présence de toutes ces jolies femmes.
Pendant ce temps, je sentais la pression monter dans le chaudron du gynécée. La Zia, en femelle alpha, ne comptait céder en rien la moindre parcelle de son territoire. L’expression, dominée pour l’instant, de ses yeux furibonds n’était en aucune façon de bon augure, et mes sismographes personnels, branchés sur « Radio Zia », commençaient à s’affoler. Il était cependant trop tôt pour décréter l’évacuation de Milan et des environs.
Pour ne pas être en reste, Claudia, la femme de Gian Carlo, en jeune louve ascendante commençait elle aussi à montrer des signes d’irritabilité, et chaque regard qu’elle lançait sur la jolie Honey ne faisait que faire monter sa tension.
Calmer le jeu ? Qu’est-ce que tu veux calmer ? S’il fallait que ça pète, ça péterait… J’espérais seulement que ce ne fût pas Pompéi.
Ma tante frappa dans ses mains.
— A tavola !(À table !)
Et chacun gagna sa place, autour de la ...
... grande table nappée de blanc immaculé.
Ma Zia, en fin cordon bleu qu’elle était, et faisant preuve une fois de plus de sa générosité proverbiale, nous recevait royalement. Tables et chaises supplémentaires avaient été empruntées aux voisins, dont quelques-uns avaient aussi été invités : Marco, sa femme Beppa, et quelques autres dont j’avais oublié le nom. J’éprouvai un regain d’affection pour l’humanité…
Je ne ressentais aucun signe de faim, mais ma chère tante nous avait préparé quelques-unes de ses spécialités, dont son fameux risotto aux cèpes, onctueux et parfumé à souhait, accompagné de polpettine, baignant dans un sugo qui embaumait.
Je me jetai dessus ! Ce que je recherchais se situant bien au-delà de l’appétit.
Ma tante, magicienne des fourneaux, était capable, avec un minimum d’ingrédients et en un tournemain, de vous préparer de véritables festins.
Nous conversions légèrement, le Zio mis à part. Lui, continuait sa sempiternelle et interminable conférence dont le sujet avait évolué et était maintenant : les causes du déclin du marxisme chez les travailleuses du sexe. Quelqu’un, de temps à autre, avait la politesse de faire semblant de l’écouter.
Je surveillais depuis un moment déjà le manège de deux très jolies convives. J’avais remarqué le petit jeu, auquel se livrait Béatrice avec la belle Simona. Elles étaient à table, l’une en face de l’autre, et j’avais noté l’intérêt croissant qu’elles semblaient mutuellement se porter… Ce n’étaient que de brefs ...