Chapitre IV – Walbaknak !
Datte: 28/12/2024,
Catégories:
fh,
ff,
Oral
Humour
fantastiqu,
fantastiq,
Auteur: Iovan, Source: Revebebe
... contemplai ma belle… Elle était la négation de l’enfer : elle faisait sens !
J’avais décidé de ne pas l’emmener de suite chez mon oncle. Il valait mieux prévenir à l’avance, ménager et préparer, tout border correctement… je décidai donc de prendre un hôtel… La famille, ce serait demain.
Il était dix-sept heures.
Des problèmes se posaient auxquels il fallait vite trouver les solutions. J’utilisai l’ordinateur de bord qui nous donna, dans des délais raisonnables de l’ordre du quart de seconde, les coordonnées d’un hôtel quatre étoiles, et une liste des garagistes assez complète… quelques centaines d’adresses.
Il nous fallait d’abord trouver le joint pour fourguer « l’Audi », seul moyen de faire un peu d’argent. Pour cela, trouver le professionnel peu regardant sur la provenance du véhicule et savoir l’attirer par l’espoir d’un profit substantiel… Ce modèle valant presque cent mille euros, une offre à cinquante mille semblait raisonnable pour nous, alléchante pour l’acheteur…
Après avoir consulté les données, plusieurs opportunités se proposaient. Nous vîmes une demi-douzaine de garagistes, concessionnaires, vendeurs d’occases, avant de tomber sur un type vraiment intéressé.
C’était, évidemment, Carla qui dealait… Après avoir bataillé, discuté, ergoté, le gars alléché par le profit qu’il ferait sur une telle bagnole lâcha, non sans avoir honteusement dragué Carla, à cinquante mille, rien de moins.
Un taxi nous amena à l’hôtel « Savona » où ma belle put ...
... enfin prendre un peu de repos. Je la laissai prendre une douche tiède et se reposer et sortis faire quelques « achats ». À mon retour, il était déjà vingt-neuf heures. Comme le temps filait !
J’entrai dans notre chambre, avec des précautions de voleur, que je n’avais eu aucun mérite à devenir, le sentiment d’impunité ayant développé chez moi des dispositions que je ne me connaissais pas, et la trouvai pelotonnée dans le lit, dormant à poings fermés, son sublime visage reposant sur le traversin auréolé de sa chevelure éparse.
Je ne la réveillai pas et restai abîmé, en extase devant la merveille que j’avais le droit de contempler. C’est ainsi que je passai une grande partie de la nuit. J’étais accompagné par la plus belle des femmes dont on pouvait rêver… Pourtant, je ne baisais pas beaucoup… !
Et une évidence me tomba dessus : je n’avais pas le droit d’avoir de regrets ou de réserve. Chaque instant partagé avec mon Adorée était une communion d’une telle intensité, qui s’était imposée et était devenue une telle évidence, que j’avais l’impression que nous étions en lien en permanence, cette connivence qui faisait que je comprenais instantanément la signification d’un sourire, le discours qu’exprimait une de ses adorables mimiques, l’opinion développée par un simple froncement de sourcils. Chaque regard qu’elle m’accordait, le timbre de sa voix, son souffle à mon oreille, étaient une bénédiction.
L’aube commençait à peine à griser le carreau quand elle s’éveilla, elle ...