1. Chapitre IV – Walbaknak !


    Datte: 28/12/2024, Catégories: fh, ff, Oral Humour fantastiqu, fantastiq, Auteur: Iovan, Source: Revebebe

    ... avait presque fait un tour de cadran et ce long sommeil l’avait complètement reposée. Elle s’étirait paresseusement et se pelotonnait dans les bribes traînantes de la nuit.
    
    — Bonjour, chéri, es-tu là ?
    
    Souriante, fraîche et détendue, elle était magnifique.
    
    Je ne répondis pas, mais pris sa main que je baisai intensément.
    
    — Est-ce qu’on vous a déjà dit que vous étiez très belle, Mademoiselle ?
    
    Elle rit, heureuse, et rejetant drap et couette, elle se leva avec une grâce de jeune chatte. Elle se dirigeait vers la salle de bains et une fois de plus, j’étais en admiration.
    
    — Tu sais, quand je suis sorti hier soir, je suis allé t’« acheter » une petite robe, mais finalement je me dis que ce n’était peut-être pas utile. Pourquoi s’obstiner à cacher ce corps merveilleux ? Sors à poil !
    — Oh ! C’est vrai… ? Comme c’est gentil… Je peux la voir ?
    
    Je posai deux sacs devant elle, il y avait aussi des chaussures. J’avais devant moi une petite fille dont les yeux brillaient devant ses cadeaux d’anniversaire. Il n’y avait évidemment pas de papier d’emballage.
    
    — Oh ! Comme elle est jolie !
    
    Elle plaça la petite robe rouge devant elle
    
    — Magnifique ! Quel goût sûr, bravo chéri ! Et ça ?
    — Ça va avec, ouvre !
    — Splendides ! Oh, merci, j’adore !
    
    Elle enfila les petits escarpins rouges et je fus gratifié d’un doux baiser.
    
    Sa douche prise, ses cheveux brossés, elle n’eut qu’une hâte : passer ses nouveaux atours. Elle passa à nouveau dans la salle de bains où ...
    ... elle s’habilla.
    
    Elle en ressortit bientôt et j’acquis alors la certitude que les mannequins de l’agence Élite n’étaient que des boudins.
    
    Le petit déjeuner de l’hôtel fut royal, et nous quittâmes, à pied, le « Savona », en direction du centre-ville.
    
    Après une vingtaine de minutes de marche, que nous fîmes main dans la main au train de flânerie, tous les mecs se retournaient sur elle, et moi, je bichais… nous arrivâmes sur la place du Dôme, et une fois de plus, je m’extasiai devant la dentelle de marbre, éclatante de blancheur dans le soleil matinal.
    
    Carla trouvait magnifique, oui… mais l’entrée de la galerie Victor-Emmanuel qui venait d’ouvrir avait pour elle d’autres attraits. Nous y entrâmes et ce que je craignais se produisit : nous y passâmes presque deux heures et le magot que nous avions retiré de l’Audi se trouva sérieusement écorné.
    
    J’en profitai pour demander à Carla d’acheter à ma place un portable. Nous entrâmes dans une boutique de téléphonie et un vendeur empressé vint immédiatement s’enquérir, selon ses propres termes, des désirs de Carla.
    
    — Ben, s’il savait… !
    
    Carla éclata de rire. Le vendeur n’entendit pas et ne comprit pas, il oublia toutefois très vite devant le charme de sa magnifique cliente. Il était fasciné.
    
    Je savais exactement ce que je voulais et le chuchotai discrètement à Carla qui transmettait.
    
    — Ah ! Excellent choix, Mademoiselle. On est là sur du très haut de gamme… et…
    
    J’avais choisi un Ass-phone : le Laïna L8L de chez ...
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