1. Le ramoneur


    Datte: 25/12/2024, Catégories: fh, cérébral, Humour occasion, Auteur: Juliette G, Source: Revebebe

    ... le plus souvent, c’était celle de son ramoneur qui la prenait sur le drap. Entièrement nue, Maud se maudissait de sa bêtise et s’excitait de son audace.
    
    — Il n’y a aucune raison pour qu’il n’ait pas envie de moi… Aucune…
    — C’est bon, le père Noël pourra livrer ses cadeaux sans dégueulasser sa belle tenue rouge… Et… Je déconnais… Je n’ai pas de smoking…
    
    Les joues couleur pivoine, la jolie brune avait levé les yeux vers Loïc Dante.
    
    — Je ne crois plus au père Noël depuis mes six ans… Je me souviens comme si c’était hier de ma cruelle désillusion. Je me souviens avoir pleuré un bon moment. J’en voulais vraiment à mes parents. C’est peut-être pour cela que je déteste mentir…
    — Oh, mais le père Noël existe ! Je bosse un peu pour lui de temps à autre. Et mes collègues alsaciens sont copains comme cochons avec les cigognes… Il faut toujours croire à un peu de magie !
    — Supercalifragilisticexpialidocious !
    — Oh ! Impressionnant !
    — J’avais appris le mot par cœur…
    — Par contre… Moi, je n’ai pas cru un seul instant à un piquenique version érotique.
    — Je n’ai jamais parlé d’érotisme…
    
    Le ramoneur mâtiné de cowboy avait opté pour une version personnelle, en réponse à l’invitation de la maîtresse des lieux. Plus de chapeau, les cheveux épais encore humides, la chemise sortie des jeans et les pieds nus.
    
    — Pourtant… Ce que je vois est très érotique… Je n’ai pas pris les bijoux finalement…
    — Ils n’étaient pas dans la coiffeuse…
    
    Le ramoneur s’était assis tout en ...
    ... se débarrassant de sa chemise.
    
    — Je meurs de faim… Et vous, Loïc ?
    
    Maud n’avait pas pu s’empêcher de regarder le torse puissant. Elle avait parlé, les yeux revenus vers le drap étalé sur le sol. Puis, elle s’était sentie doucement basculée en arrière, et avait retenu un gémissement d’impatience en comprenant que l’homme déboutonnait ses jeans.
    
    — Moi aussi… J’ai faim de toi Maud…
    
    La jolie brune avait joui à peine le membre de son ramoneur niché dans son ventre. Puis, un nouvel orgasme la bousculait, quand l’homme l’avait prise plus fort. Après quoi, elle s’était laissé dériver. Elle nageait doucement dans une vague de jouissance latente, et ce fut à peine si elle se rendit compte que son amant l’abandonnait.
    
    — Je vais faire le service…
    
    Tout le temps du repas improvisé, le ramoneur, s’il se remplissait le ventre, se gavait tout autant d’images de sa cliente. Les jolis seins en poire ornés de petits tétons légèrement brunis. Le corps mince, les fesses fermes et les cuisses fuselées. Une seule fois, il s’était interrompu, avait reposé son assiette, et ses doigts avaient caressé le mont de Vénus doux et lisse de Maud.
    
    — Tu connais cette vieille blague bien sûr…
    
    Le sosie de George Clooney avait regardé Maud d’un air un rien contrit.
    
    — Quelle blague ?
    — Tu as du poil à ta zout ? Non, je n’ai pas de poil à ma zout…
    
    Maud ne connaissait pas. Son rire grave troua le silence, se mêlant aux pépiements et piaillements d’oiseaux.
    
    — T’es con… C’est pas ...
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