Business, amour et sexe - Histoires de Sexe

Business, amour et sexe

... du tout jaloux de toi.
— Wouaouh… ! Quel homme ! Alors je peux t’embrasser ? Vraiment ?

Sans attendre ma réponse, Séverine me dévora la bouche, jouant de sa langue sur la mienne pendant que ses doigts habiles déboutonnaient le haut de ma robe pour me caresser les seins.

— Tu as envie que je te fasse du bien ? Je vois tes bouts qui bandent, j’ai envie de les sucer…
— Oh oui, ma princesse, oui, prends-les dans ta bouche !

Ma robe largement ouverte et mon soutien-gorge à demi défait, ma tendre voisine se délecta de mes seins, les mordillant et les léchant, faisant monter en moi des vagues de désir dont j’avais peur qu’elles me submergent. Sentant ma respiration se faire plus saccadée, Séverine glissa une main sur mes cuisses nues et remonta lentement, griffant de ses ongles ma chair offerte, puis l’effleurant du bout des doigts en s’approchant toujours plus du petit triangle de soie formant un bien dérisoire rempart. Un doigt se mit à tracer sur ce triangle le sillon de ma petite crevasse, augmentant sa pression à chaque aller-retour, s’attardant parfois en son sommet et y pressant le bouton qui déclenchait en moi de puissantes ondes de désir.

Mes gémissements furent étouffés par la bouche de ma maîtresse qui se plaqua sur la mienne, et lorsque deux de ses doigts franchirent le rempart de soie pour s’enfoncer d’un coup dans mon puits d’amour, Séverine aspira ma langue entre ses lèvres pour m’empêcher de hurler mon orgasme instantané.

Pragmatique, ma déesse ...

... courut chercher une serviette à la salle de bains pour éponger mon entrecuisse et absorber l’abondante cyprine faisant déjà tache sur le canapé.

— Eh bien, ma chérie, tu as toujours le plaisir aussi abondant et rapide ! C’est aussi comme cela avec Bastien ?
— Presque, mais tu es la seule à me faire jouir aussi fort et aussi rapidement, tu connais mon corps et ses points sensibles, c’est merveilleux. Je t’aime Séverine, tu me manques souvent, j’ai tellement envie d’être près de toi…

Je l’embrassai furieusement, puis soulevai son t-shirt pour embrasser sa poitrine de statue antique, enroulant ma langue autour de ses tétons érigés, promenant mes lèvres sur ses collines soyeuses, je me lâchai, trop heureuse de retrouver sous ma langue le grain de sa peau qui me rendait folle.

Emportée par mon excitation, je lui léchai le ventre, et glissai une main sous sa jupe, mais elle m’arrêta.

— Oh ma chérie, attends, je comprends ton envie, mais j’ai subi une épisiotomie assez large et j’ai encore un peu mal, alors je préfère ne pas aller trop vite.
— Excuse-moi mon amour, je suis stupide, j’aurais dû te demander la permission, mais j’ai tellement envie de toi que le désir m’a emportée. Tu m’en veux ?
— C’est vrai que des fois tu es un peu bête, comment peux-tu penser que je t’en veux ? Je vais te prouver le contraire, viens, suis moi, gourmande !

Je me retrouvai pour la seconde fois dans leur chambre à coucher, là où Julien m’avait fait l’amour intensément, et y retrouvai le ...