Business, amour et sexe - Histoires de Sexe

Business, amour et sexe

... serais aussi de mauvais poil, mais tu n’as malheureusement pas le choix.

Les instructions données furent claires et brèves, et je les mis en pratique sur-le-champ en donnant le biberon à Antoine avant qu’il aille au lit. J’embrassai mes deux adorables voisins et rentrai chez moi, résistant à l’envie de me caresser en pensant à Séverine, à ses lèvres charnues, à sa peau si douce, à son corps si ferme…

Le lendemain matin à l’heure convenue, Séverine partit, me laissant seule avec son Petit d’Homme. Ces presque deux heures passèrent trop rapidement, Antoine fut adorable. Je lui donnai à manger, le changeai, il pleura un tout petit peu, mais finit par s’endormir dans mes bras, sa tête sur ma poitrine, je fondais de bonheur et… m’endormis avec lui ! Lorsque j’ouvris les yeux, Séverine était assise dans le fauteuil face au canapé et nous regardait amoureusement, n’osant pas nous réveiller.

Je m’excusai de cet assoupissement, un peu gênée, une baby-sitter qui s’endort, ce n’est pas très sérieux.

— Oh Magali, mais il dormait contre toi, tu vois lui aussi à sa manière il t’aime, et tes seins ont l’air confortables. Je suis presque jalouse !
— Il y a encore un côté de libre, tu viens ?

Ma chérie se déchaussa et s’allongea sur le canapé, laissant sa tête reposer contre mon sein. Je n’en croyais pas mes sens, jamais pareille image ne m’était apparue même dans mes songes les plus fous, j’étais en lévitation, hors sol, l’amour m’entourant d’un cocon protecteur et apaisant. ...

... Ma main ne put s’empêcher de caresser les cheveux de Séverine, de frôler son visage, et ne se retira pas quand les lèvres de mon amante aspirèrent mon index.

— Je vais coucher Antoine, il n’a pas bien dormi cette nuit. Tu permets ?

De retour au salon, la plus jolie des profs reprit sa position, sa tête cette fois entièrement posée sur mes seins. Ses yeux incandescents enflammaient mes pensées, je respirai profondément pour contrôler mes pulsions.

— Il est plutôt sympa ton Bastien, mais on dirait qu’il te fait pas mal bouger. Enfin, pas seulement au lit, non, ça je sais, j’ai entendu… mais question boulot, il a l’air d’avoir des ambitions !
— Oh, psychologue, ma chérie, bravo ! Tu as raison, il m’a fait sortir de ma zone de confort, m’a dit que je gâchais mon talent et que je valais mieux que d’être sous-employée. Moi, j’étais bien dans ma petite routine, mais lui, il veut se reconstruire vu que son divorce l’a plumé, alors j’ai accepté de le suivre dans son projet.
— Alors, tu l’aimes ?
— Oui, je crois bien, même si l’amour d’un homme est encore pour moi un mystère, des fois il doit me trouver un peu conne, un peu dérangée du cul, ou même les deux !
— Et… pour nous… il sait ?
— Oui, oui, il sait tout, il sait que je t’aime et que je l’aime, mais il ne comprend pas comment c’est possible. Pourtant, il s’est montré très large d’esprit, m’assurant que je peux te voir quand j’en ai envie, vu qu’il n’est pas le gardien de ma vertu ni de mes amours, et qu’il n’est pas ...