1. Maladie d'amour


    Datte: 17/12/2024, Catégories: fh, ff, hplusag, couleurs, Collègues / Travail nympho, campagne, essayage, parking, collection, caresses, Oral fgode, pénétratio, fdanus, fsodo, init, totalsexe, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... conviction un trench-coat assez banal. Puis ses yeux se portèrent de nouveau sur les vêtements de cuir, et je lui dénichai une veste longue cintrée, façon redingote, qui lui moulait parfaitement le buste, ayant les épaules carrées et une poitrine modeste. Je lui conseillai de laisser le bas ouvert afin de laisser voir ses jolies jambes, elle apprécia. Puis elle me demanda si j’avais des chapeaux, ayant toujours rêvé d’en porter un. J’en avais peu mais l’un d’eux fit l’affaire, à condition d’enlever le bandeau et de pouvoir le faire tenir sur son épaisse crinière frisée en partie bien mouillée. Je lui proposai de tenter de bricoler rapidement une sorte de chignon qu’on logerait dans le chapeau. Elle s’assit sur une chaise et avec les moyens du bord, quelques élastiques et ce qui traînait dans nos sacs à main, je réussis à lui faire quelque chose de présentable. Elle était ravie, se pressa de régler, il était vingt heures trente et son rendez-vous était à vingt et une heures à une douzaine de stations de métro avec changement. Je lui proposai de la déposer puisque je devais partir, elle accepta et je m’arrêtai devant son lieu de rendez-vous à l’heure juste. Elle me fit spontanément une bise avant de quitter ma voiture, je la regardai s’éloigner à grandes enjambées, belle silhouette qui avait vraiment fière allure.
    
    Le lendemain dans la journée, je reçus une douzaine de roses avec sa carte et ce seul mot : « Merci ». Elle m’apprit plus tard que ce soir-là, elle avait négocié ...
    ... un gros contrat pour sa boîte de communication et qu’elle me le devait en partie, tant l’apparence peut jouer en de telles circonstances. À dater de ce jour, nous devînmes très copines. Elle passait toutes les semaines à la boutique, nous allions parfois dîner ensemble ou voir un spectacle, une exposition. Puis, je constatai soudain une nette augmentation de fréquentation de la boutique et de mes ventes. Une fois, je dus même me réapprovisionner à trois reprises dans la même semaine, je ne savais plus où donner de la tête et mon chiffre d’affaires croissait de manière inespérée pour une première année. Quand je lui en parlai lors d’un dîner, elle se dit ravie, espérant y être un peu pour quelque chose. Elle me sortit alors une revue mensuelle luxueuse sur un épais papier glacé, de ces revues que seuls les nantis achètent et qui présentent pêle-mêle le dernier cri de la décoration, de l’habillement, des vacances et des croisières de luxe, des petites annonces d’appartements, manoirs et châteaux à plus d’un million d’euros. Une demi-page de cette revue était consacrée à ma boutique, avec un article dithyrambique et ma carte de visite comme illustration, signé par une totale inconnue. Ce qui expliquait probablement ce soudain engouement pour mon magasin. Devant ma surprise, elle me dit :
    
    — Tu as bien dû t’apercevoir depuis longtemps que je suis lesbienne…
    — Euh… Non… Ah bon, fis-je, un peu estomaquée ?
    — Allons, Magalie, tu n’as vraiment rien remarqué ?
    — … Maintenant que ...
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