1. Maladie d'amour


    Datte: 17/12/2024, Catégories: fh, ff, hplusag, couleurs, Collègues / Travail nympho, campagne, essayage, parking, collection, caresses, Oral fgode, pénétratio, fdanus, fsodo, init, totalsexe, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... court, avec une grosse touffe de cheveux frisés noir corbeau et un grand cabas sur l’épaule. Je me méfiais toujours de ces grands cabas, un vêtement peut vite aller s’y perdre, donc je ne la quittais pas des yeux. D’autant qu’elle regardait tout, fouinait partout, déplaçait les cintres un à un sur les portants. Au bout d’un quart d’heure de ce manège, je m’approchai et lui demandai :
    
    — Vous cherchez quelque chose pour votre mari ? Puis-je vous aider ?
    — Non, je n’ai pas de mari, répondit-elle lentement d’une voix profonde, tout en continuant à bouger les cintres.
    
    Arrivée au bout du portant, elle se retourna enfin vers moi comme si je l’agaçais, puis me regarda de haut en bas avant de fixer mon regard. Son visage était assez rectangulaire et sans finesse, mais ses yeux étaient prodigieusement verts.
    
    — Pas mal votre boutique, daigna-t-elle enfin…
    — Merci !
    — Je suis étroite de là, dit-elle en se frappant les hanches des deux mains, un peu bâtie comme un mec. Je trouve que les fringues d’hommes me vont mieux que celles pour femmes.
    — D’accord, pourquoi pas. Et que cherchez-vous en particulier ?
    — Rien… Tout. Tout et rien. Envie de me faire plaisir…
    — J’ai peut-être quelque chose qui pourrait vous plaire, je viens de les recevoir cet après-midi et je ne les ai pas encore déballés. Vous m’attendez une seconde ?
    
    Je me dirigeai vers les cabines d’essayage derrière lesquelles j’avais caché les deux cartons reçus. Je jetai quand même un coup d’œil par-dessus mon ...
    ... épaule, l’obsession du cabas. Le regard de la grande brune était rivé sur mes fesses. Comme quand elle m’avait scrutée tout à l’heure, ce regard me fit une drôle de sensation qui me mettait mal à l’aise. Elle me regardait un peu comme le font les hommes, et jamais une femme ne m’avait regardée comme ça. Je rapportai des pantalons de cuir, dans une peau fine et souple de toute beauté, en noir, marron, bordeaux et vert foncé. Elle apprécia beaucoup, en essaya un qui, compte tenu de sa taille, lui alla comme un gant sans même avoir besoin d’être raccourci. Elle en prit deux, un noir et un bordeaux, et rien que sur ce coup-là j’avais gagné ma journée. Elle me félicita encore pour mon magasin, promettant de m’envoyer des collègues puisqu’elle travaillait tout près.
    
    Elle tint parole puisque quelques jours plus tard, deux hommes vinrent de sa part m’acheter, l’un un costume trois pièces Anglais, et l’autre un magnifique pardessus d’alpaga. Merci Madame ! Elle-même repassa un soir, alors que j’allais fermer plus tôt qu’à l’habitude, parce qu’il pleuvait à seaux depuis le milieu de l’après-midi et que je n’avais vu personne. Elle arriva en courant, vêtue d’un sweat-shirt angora, d’un short et d’une paire de grandes bottes montant au-dessus du genou. Vu sa silhouette, c’était très élégant mais inapproprié au regard du temps.
    
    — Sauvez-moi, me dit-elle, j’ai un dîner en ville et je vais arriver trempée comme une soupe.
    
    Nous passâmes les imperméables en revue, retenant sans ...
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