1. Maladie d'amour


    Datte: 17/12/2024, Catégories: fh, ff, hplusag, couleurs, Collègues / Travail nympho, campagne, essayage, parking, collection, caresses, Oral fgode, pénétratio, fdanus, fsodo, init, totalsexe, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... assez bien placé il est vrai ; et pour le prix de ma grande maison de près de trois cents mètres carrés sur trois niveaux, je dus me contenter d’un appartement de cinquante mètres carrés à quinze kilomètres de là, en banlieue. J’avais quand même un balcon d’où je pouvais apercevoir, les rares jours de temps clair, les silhouettes du Sacré-Cœur et la pointe de la tour Eiffel, et un box en deuxième sous-sol pour la petite Clio commerciale d’occasion que j’avais achetée. J’appris à connaître les affres des embouteillages dès le matin et ceux du soir.
    
    J’ouvris donc un magasin de fringues… pour hommes, si, si, des produits luxueux et chers. J’avais particulièrement soigné la décoration et l’éclairage, faisant presque tout moi-même. Je trouvai que poser de la moquette était bien plus facile que de poser du gazon en plaques, tout comme les lambris de bois étaient moins fatigants à fixer qu’une clôture de claustras. Je fis donc une ambiance très cosy dans ce long espace sombre, multipliant les petites lampes sur pied et les lampadaires, chinés dans les brocantes ou aux puces. Proche d’un quartier d’affaires, j’eus très vite une clientèle d’hommes pressés et exigeants mais qui payaient sans discuter. Mes motivations pour avoir choisi ce type de commerce étaient claires et toujours identiques : pour rencontrer beaucoup d’hommes, je plaçais une nasse dans un banc de poissons, espérant que sur le lot…
    
    J’en essayai en effet quelques-uns, mais avec toujours la même déception. Au ...
    ... moins ici étais-je redevenue anonyme et apparemment, contrairement à ma campagne, je n’étais pas seule dans mon cas, certaines l’affichaient délibérément. L’un de mes amants occasionnels habitait le quartier. En guise de remerciement, il me donna son badge permettant d’accéder à son garage en sous-sol, car il n’avait pas besoin de voiture et le garage était inclus dans sa location. Je résolus ainsi mon problème de stationnement. Quant au reste, tout allait bien. J’avais vite constaté que je n’avais personne avant onze heures et que les flux principaux se situaient entre midi et deux et après dix-huit heures. Je partais donc de mon appartement vers neuf heures et demie, évitant les encombrements du matin, et je rentrais après vingt heures sans aucun problème.
    
    La vie s’écoula ainsi, assez bien réglée, de jour en jour et de semaine en semaine, sans faits marquants, ni heureux, ni malheureux. Mais je m’étiolais. Je manquais d’air pur et je manquais de plaisir. Je profitais du lundi pour aller faire des escapades en bords de Seine ou de Marne, parfois jusqu’à la côte Normande, prendre ma dose de grand air et de soleil. Pour le reste, je n’avais que mes doigts et mes souvenirs. Un jour, une femme entra dans ma boutique. Il n’était pas rare que des femmes viennent acheter des vêtements pour leurs maris, soit parce qu’ils n’aimaient pas s’en occuper, soit pour leur faire un cadeau. C’était une grande bringue très mince juchée sur des talons de douze centimètres, en pantalon et blouson ...
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