1. Maladie d'amour


    Datte: 17/12/2024, Catégories: fh, ff, hplusag, couleurs, Collègues / Travail nympho, campagne, essayage, parking, collection, caresses, Oral fgode, pénétratio, fdanus, fsodo, init, totalsexe, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... mes ventes. Voilà où tout cela m’avait amenée. J’étais effondrée et je pleurai toute une partie de la nuit. Les jours qui suivirent furent sombres. Née à la campagne, je savais bien qu’une réputation collait à la peau même des années après que ce qui l’avait motivée ait disparu, comme les surnoms. Il y avait chez nous un vieux bonhomme de presque quatre-vingt-dix ans qu’on appelait « Dédé la dorure ». Il avait été maire du village cinquante ans auparavant et pendant son mandat, il avait fait redorer une statue posée sur le toit de l’église et abîmée par les outrages du temps. Pour le reste de sa vie, on l’avait appelé « Dédé la dorure ». Et moi, comment m’appelait-on ? « La fleuriste en chaleur » ? « Trois maris » ? « La croqueuse d’hommes » ? Comment balayer tout ça, redevenir normale, anonyme ? « Anonyme », c’est le mot qui me trottait dans la tête, et la réponse me vint du journal télévisé : un vieux monsieur avait été découvert dans son appartement parisien, mort depuis plus de trois mois. « Tout cela parce que dans les grandes villes on est anonyme. On ne connaît même pas ses voisins », commentait le journaliste. Voilà ce qu’il me fallait.
    
    Et en plus, ici j’avais fait le tour des hommes possibles, une grande ville serait un « terrain de chasse » bien plus vaste. J’allais vendre et partir à Paris. Et Robert ? Après tout, lui aussi m’avait totalement abandonnée, alors… Je mis donc en vente l’ensemble, entreprise, matériel et maison d’habitation, à un prix raisonnable ...
    ... conseillé par le notaire. Un de mes concurrents se proposa de racheter l’entreprise, une double aubaine pour lui : s’agrandir et supprimer la concurrence. Mais il ne voulait pas s’embarrasser de la maison, ayant déjà une superbe villa. Je négociai rudement avec lui, arguant que j’allais perdre beaucoup en coupant l’ensemble, que personne ne voudrait acheter une maison enclavée dans l’entreprise et que ce serait sûrement une perte sèche pour moi. Il accepta d’augmenter sa proposition de la moitié de la valeur estimée de la maison seule. Nous signâmes le compromis uniquement sur l’entreprise.
    
    Je mis donc toute mon énergie, et les ressources de l’entreprise que j’allais quitter, à bien séparer la maison du reste en refaisant tout l’environnement paysager. Je modifiais le terrain avec mon petit tractopelle, plantais une haie côté entreprise et une autre côté maison, fit installer une clôture, un muret, un portail. En un mois et pour une dépense modique, la maison avait changé d’allure : ce n’était plus la maison du patron de l’entreprise mais une villa agréable à la campagne et tout près de la ville. Je la remis en vente au double du prix précédent, elle partit après négociation à une fois et demie. J’étais donc assez contente de mes transactions.
    
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    Mais Paris… c’est très cher ! Avec le prix de mon entreprise de trois hectares et de tout son matériel, je ne pus obtenir qu’un pas de porte de soixante mètres carrés environ, cinq sur douze, avec une réserve en sous-sol, ...
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