1. Maladie d'amour


    Datte: 17/12/2024, Catégories: fh, ff, hplusag, couleurs, Collègues / Travail nympho, campagne, essayage, parking, collection, caresses, Oral fgode, pénétratio, fdanus, fsodo, init, totalsexe, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... souvent, parce qu’il la connaissait trop ou qu’il vieillissait un peu.
    
    — Ça ne me dérange pas qu’il me baise, tu sais, expliqua-t-elle avec son fort accent. J’aime ça baiser, que ce soit ton père ou Gustaw. Ce que je n’aime pas, c’est qu’il me frappe, toujours, c’est son plaisir à lui.
    
    J’étais sur mes gardes à la maison, d’une façon différente que dans mon enfance, mais toujours prête à fuir ou à me cacher. Pourtant, un jour que je collectais des œufs dans l’ancienne écurie de « Bijou », qui avait fini chez l’équarrisseur après tant de magnifiques saillies, mon père me coinça dans cet endroit, habilement placé entre la porte et moi.
    
    — Alors, attaqua-t-il d’un ton suave, quand est-ce que tu nous ramènes un beau galant pour s’occuper d’une belle salope comme toi ?
    
    Il posa sa grosse patte sur un de mes seins, le broyant sans ménagement avec une violence et une perversité dans le regard que Robert n’aurait jamais eues. La rage s’empara de moi. Je n’avais qu’un œuf dans la main, je lui écrasai en plein visage. Sous la surprise, il recula, trébucha, ayant perdu la vue dans les miasmes de l’œuf écrasé. Folle de colère, je saisis alors l’une des anciennes sangles de « Bijou » accrochée au mur et lui en assénai plusieurs coups :
    
    — Tiens, infâme salopard. Ça, c’est pour ma sœur… ça, c’est pour ma mère… et ça… et ça… et ça c’est pour Jana…
    
    Puis je m’enfuis vers l’habitation, posant le panier d’œufs, grimpai dans ma chambre et bouclai ma valise. Hurlant à la mort : « ...
    ... Attends que je t’attrape, sale petite garce ! », mon père avait fini par rentrer aussi pour se faire soigner par ma mère. Ben oui, la sangle avait une boucle d’acier qui lui avait labouré profondément le visage. Il beuglait à ma mère le tamponnant délicatement : « Tu me fais mal ! » quand je redescendis et filai sans demander mon reste. Je me réfugiai dans le petit appartement de Robert, attendant son retour, l’esprit apaisé mais le corps en feu.
    
    Hélas, le retour fut assez dramatique. L’épouse de Robert n’allait pas bien, très mal même. En quelques jours il s’avéra que c’était un cancer, déjà bien avancé. Je n’eus même pas le temps de signer le nouveau contrat d’embauche après mon BP qu’il fallut l’accompagner dans sa dernière demeure. Robert m’avait bien dit que c’était la femme et l’amour de sa vie, quoiqu’il fasse avec moi. Je constatai amèrement qu’il avait encore une fois dit vrai. Il était totalement effondré, dépressif, anéanti. Tout ce que je pouvais faire ou dire ne servait à rien. C’était avec elle qu’il voulait finir sa vie, et il se retrouvait soudain dans le désert, le néant. Il m’emmena chez le notaire au moment du règlement du décès de Marianne et, sans perdre un instant, il me céda l’entreprise et la maison.
    
    — Avoue, c’est encore mieux qu’un contrat, me dit-il comme unique commentaire.
    — Mais, et toi, que deviendras-tu ?
    — Je m’installe à Royan, la mer m’apaisera peut-être…
    
    Il partit très vite, ne prenant que ses affaires personnelles. Il m’avait ...
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