1. « Josy » : La petite salope chez Bebel, le menuisier ébéniste. Épisode 20


    Datte: 02/12/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Perruche, Source: Hds

    ... ne fait aucun doute ma chérie. Lorsque j’ai fait l’amour avec lui, peu avant le 14 juillet 49, ça faisait plus d’un mois et demi que je n’avais couché avec un homme. C’est forcément lui.
    
    — Je comprends que tu n’avais pas pu le dire à tes parents. Mais pourquoi me l’avoir caché si longtemps ?
    
    Maman m’expliqua les raisons de son silence. Lorsqu’elle était allée la première fois chez Jean-Paul, pour me présenter, celui-ci était déjà parti au service militaire et son père l’avait reçu comme un chien dans un jeu de quille quand il apprit que le bébé dans la poussette était sa petite fille : « Dégage de là ! Sale catin, tu crois qu’il va t’épouser, JP est parti pour toujours. Je ne veux plus que tu mettes les pieds ici. Tu m’entends ? » Elle était donc repartie en pleurant et elle n’entendit plus parler de son amour de jeunesse : « Tu sais que je pense encore à lui de temps en temps. »
    
    Six ans plus tard, lorsqu’elle fut pour une énième fois prise par plusieurs amis d’André le docteur, elle s’était sauvée de chez lui. Elle en avait tellement marre qu’elle m’avait laissée dans la chambre et était partie pour se suicider. Sur la route, un camion devant lequel elle s’était jetée, pila à temps et l’avait prise en charge jusqu’à la gendarmerie. Elle l’avait supplié de ne pas le faire car elle savait ...
    ... qu’elle serait ramenée chez le gentil notable. À cet instant, ce Monsieur si sympathique qui habitait Guerville l’emmena jusqu’à chez lui.
    
    En descendant de la cabine, elle avait accouru jusqu’à chez Jean-Paul où elle croisa son frère qui lui apprit que Bebel était en prison. Entre temps, le chauffeur avait téléphoné au médecin qui une petite demi-heure plus tard était venue la récupérer. Apprenant par le camionneur qu’elle voulait se jeter sous ses roues, André l’avait abruti de médicaments jusqu’à ce qu’elle se sente un peu mieux. Maman désirait me dire la vérité à partir de mes dix ans, mais à chaque fois le docteur lui prouvait qu’elle avait tort : « Son vrai papa c’est moi, ce vaurien n’est que son père biologique. »
    
    Vraiment trop en retard et rassurée désormais de savoir que Jean-Paul était mon père, ce fut avec une grande joie que je m’excusai auprès de ma mère, l’embrassa très fort et lui promis de revenir le lendemain car elle n’avait pas fini toute l’histoire et de mon côté, je désirais mettre les choses au point, maman devait savoir ce qui m’était réellement arrivé.
    
    La suite de l’histoire samedi. Merci de laisser vos commentaires, je compte sur vous. Si vous avez envie de raconter vos histoires de sexe, contactez-moi par Email, j’écrirai votre propre récit. cyp.perruche@orange.fr 
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