1. « Josy » : La petite salope chez Bebel, le menuisier ébéniste. Épisode 20


    Datte: 02/12/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Perruche, Source: Hds

    ... comprenais plus rien, le voyant compter jusqu’à neuf sur ses doigts puis me demanda de me rhabiller fermement : — Oh putain ! Ce n’est pas vrai !
    
    — Tu peux me dire ce que tu as Jean-Paul à la fin !
    
    — Oh ma puce…Comment te dire…Si ça se trouve, tu es ma fille. Ça ne m’étonne pas que je t’ai tout de suite aimé. Oh mon Dieu ! Qu’allions nous faire.
    
    Il m’avait descendu du bureau au facilement qu’il m’y avait installée et me prenait dans ses bras en sanglotant. J’étais moi aussi surprise par ce qu’il venait de m’apprendre, toutefois je ne pouvais pas parler tellement il me serrait contre lui. Sans vouloir lui faire de la peine, je ne lui avais pas dit que j’avais toujours entendu dire, qu’à l’époque elle couchait avec plusieurs hommes mariés :— Tu crois vraiment que tu pourrais être mon père ?
    
    — J’en suis certain, je le ressens, il faudrait demander à ta mère. Habite-t-elle encore dans la région ?
    
    — Oui ! elle va se marier avec le fils du docteur André M résidant à Beauville sur Drèze.
    
    Bebel était blanc comme un linge, j’essayais toutefois de le rassurer, en lui faisant comprendre que l’on ne savait pas et qu’il ne s’était rien passé de bien grave. Ce n’était pas la fin du monde, que j’avais 26 ans et que je n’étais plus une enfant. Dans la précipitation, nous ne nous étions même pas roulé une pelle, que des bisous et un malaxage de poitrine, c’est tout. Après plusieurs minutes à le prendre dans mes bras, il avait de repris ses esprits. Puis il me promit que s’il ...
    ... était réellement mon père qu’il ferait tout, pour me reconnaitre : — Et ta femme que dira-t-elle ?
    
    Il insista sur le fait que Michèle était une femme très intelligente et qu’elle connaissait tout de lui. Qu’ils s’étaient mariés tardivement et qu’elle saurait comprendre : « Ne t’en fait pas, je te présenterai, j’en fait mon affaire. De ton côté, parles-en à Colette, il faut que l’on en soit sûr. » Quelque part, maintenant qu’il y avait cette possibilité, j’espérais de tout mon cœur que Jean-Paul soit réellement mon père. Cet homme était tellement bien à tout point de vue que je serais très déçue qu’il ne le soit pas. J’allais partir après l’avoir enlacé et embrassé qu’il me rappela : « Et ton devis ? Tu peux retirer 33%, je te fais à prix coutant. À bientôt ma fille, je t’adore, appelle-moi. »
    
    Lorsque j’étais repartie, j’étais déjà très en retard pour la préparation du service du soir, cependant, je ne pus m’empêcher d’aller voir ma mère, j’avais hâte de connaitre toute l’histoire sur ma naissance. Assise en face d’elle dans la cuisine, son visage était devenu rouge écarlate lorsqu’elle apprit que j’avais rencontré Jean-Paul M. Je m’étais abstenue de lui dire que nous avions failli baiser ensemble : « Pour lui, il pense qu’il est mon père. Dis-moi la vérité maman, est-ce qu’il se trompe ? » Elle prit ma main dans les siennes et m’expliqua tout en détail, tout l’amour qu’ils se portaient, pendant les trois années où elle passait ses congés chez ses grands-parents :— Cela ...
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