1. Théodora, la prostituée devenue impératrice de Byzance


    Datte: 25/11/2024, Catégories: fhhh, hplusag, inconnu, prost, nympho, fête, Voyeur / Exhib / Nudisme strip, double, nonéro, portrait, historique, Auteur: OlgaT, Source: Revebebe

    ... de Bélisaire, Théodose. L’adultère fut consommé lors de l’expédition que conduisit, en 533, Bélisaire contre le Royaume des Vandales, en Afrique.
    
    Procope nous décrit ainsi l’adultère d’Antonina et de Théodose :« elle en devint éprise pendant la traversée ; et, sa passion dépassant toutes les bornes, elle s’y abandonna, en bravant sans crainte et sans honte tous les sentiments divins et humains. Elle livra sa personne au jeune homme d’abord en secret ; à la fin, ce fut en présence de ses serviteurs et de ses femmes : tout entière déjà à sa passion, elle affichait ouvertement son amour, sans qu’aucun obstacle l’empêchât de s’y livrer ».
    
    Subjugué par l’amour qu’il avait pour sa femme, Bélisaire lui pardonnait tout, allant jusqu’à faire tuer les esclaves qui lui avaient dénoncé l’adultère de son épouse et à faire assassiner un de ses amis, le général Constantin, qui lui exprimait sa compassion. Le propre fils d’Antonina, Photius, qu’elle avait eu avant le mariage, avait dénoncé l’adultère à Bélisaire. Antonina se débarrassa de lui, avec l’aide de Théodora. Théodora alla jusqu’à favoriser les retrouvailles de son amie et de l’amant de celle-ci. Et Bélisaire finit par se résigner à accepter son infortune.
    
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    Théodora s’éteint le 28 juin 548, 17 ans avant Justinien, d’une maladie dont les symptômes ressemblent à ceux d’un cancer du sein.
    
    Celle qui avait été une femme légère meurt dans la piété. Comme le dit un proverbe allemand : « Jeune putain, vieille sainte ». ...
    ... Elle est d’ailleurs une sainte pour l’Église orthodoxe grecque. Profondément affecté, Justinien ne se remit jamais de la mort de sa femme. La partie glorieuse de son règne était de fait terminée.
    
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    Procope ne pouvait pas souffrir Théodora en raison d’une misogynie notoire et de préjugés de classes bien établis. Théodora a été victime du même traitement et des mêmes accusations que Messaline ou Cléopâtre avant elle : sexualité insatiable, cruauté, convoitise. On retrouve dans les écrits de Procope la même pornographie « arithmétique » qu’au sujet de Cléopâtre, décrite comme une nymphomane capable de se faire pénétrer 100 fois en une nuit, ou qu’envers Messaline, qui l’aurait emporté dans un « concours » contre une prostituée de Suburre, enchaînant 25 passes consécutives en une seule nuit. Dans le cas de Théodora, Procope prétend qu’elle était capable de satisfaire plus de 30 amants en une nuit. Comme pour Cléopâtre ou Messaline, on peut penser que le témoignage de Procope est à charge et qu’il, à l’évidence, a « chargé la barque ».
    
    Au-delà de Théodora, la description de la femme de pouvoir en « salope », en putain, en nymphomane, avide et cruelle est un thème récurrent, qui parcourt toute l’histoire, depuis l’Antiquité. On peut ainsi penser au traitement subi par la reine Marie-Antoinette, traitée de « Messaline française », dans de nombreux pamphlets révolutionnaires, dont certains furent particulièrement orduriers.
    
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    Comme l’écrivit le grand historien de ...
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