1. Mutinerie au Congo, Chapitre 03


    Datte: 18/11/2024, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: byHBuff, Source: Literotica

    ... mari, jeune officier belge et garçon de bonne famille.
    
    Jeanne, née Lerouge, a toujours senti qu'en fait, Lucie est la fille naturelle de ce soldat SS, tué au combat dans les faubourgs de Stalingrad, dans cette boucherie sans nom. Chaque fois qu'elle regarde les yeux de Lucie, elle revoit le regard bleu cristal de son amour perdue. Lucie a les mêmes cheveux châtains, et sa peau est d'un blanc quasi irréel, comme les nobles châtelaines de Rhénanie dont son beau Hans était un digne descendant.
    
    « Tu es belle, Lucie, » lui dit sa mère doucement, une larme perlant à son œil. «Michel est un jeune homme chanceux! »
    
    « Tu es belle toi aussi, Maman! » lui répond Lucie en lui rendant son baiser. Puis elle lui sourit d'un air taquin et ajoute : « Sais-tu qu'au collège, j'ai déjà surpris une conversation entre garçons? Et c'est de toi qu'ils parlaient! »
    
    Jeanne devient toute rouge et retourne lire son roman tandis que les filles se réunissent dans la chambre de Lucie. Elle ne lui a pas menti au sujet des garçons ; elle a cependant omis de lui dire qu'ils ont parlé d'elle-même aussi et que leur conversation, fort peu recommandable, évoquait une partouze avec la mère et la fille entre eux quatre.
    
    Dans la chambre de Lucie, les filles s'enferment et entrouvrent la fenêtre, qui ne s'ouvre pas beaucoup, protégée qu'elle est d'une lourde persienne de fer forgé. Car son père a renforcé la sécurité chez lui ; un revolver est bien caché dans la chambre des maîtres, un « Nagant » russe ...
    ... qui tire sept coups, le même genre d'arme qui avait servi aux Bolcheviks qui assassinèrent l'ancien tsar avec toute sa famille à Ekaterinbourg en juillet 1918.
    
    « Pas question que des nègres entrent ici! » dit souvent son père dans son uniforme de capitaine.
    
    Les filles commencent à parler de garçons. Véronique admire les belles chaussures blanches à selle noire que porte Pauline, avec de petits bas blancs et les jambes nues découvertes au mollet, sa jupe large en petit damier noir et blanc s'arrêtant juste sous les genoux.
    
    Ses chaussures à elle sont en cuir naturel, de type « loafers ». De ses yeux de fille, Véronique ne voit pas l'effet que l'exposition partielle de ses pieds produit chez la gent masculine. Plus d'une fois, elle a surpris un garçon, ou même des soldats congolais en train de lui regarder les pieds comme s'ils eussent été en feu! Comme les hommes peuvent être étranges!
    
    Isabelle est une fille rousse au visage clair constellé de taches de rousseur estompées par un hâle qu'a déposé le soleil congolais. L'Afrique lui va à ravir ; c'est ce qu'elle se dit.
    
    C'est Isabelle qui est la plus hardie quand une conversation entre filles prend un tour grivois. Elle est vierge et n'a pas même embrassé de garçon, mais à l'entendre parler, elle a beaucoup d'expérience avec sa bouche, et le corps des hommes n'a plus de secrets pour elle.
    
    « Ce que j'aimerais plus que tout, » soupire Isabelle, « c'est qu'un chanteur de rock'n'roll tombe amoureux de moi. Il aurait ...
«12...151617...33»