1. Mutinerie au Congo, Chapitre 03


    Datte: 18/11/2024, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: byHBuff, Source: Literotica

    ... Lucie savoure chaque jour de ses derniers mois de vie de jeune fille. Se marier et vieillir lui font peur, mais c'est pour le mieux, et comment fera-t-elle pour devenir mère si elle ne se marie pas? Lucie est une fille bien.
    
    Pauline, qui a trouvé le temps long en avant-midi, arrive la première. Elle fait une triste mine quand Lucie, après lui avoir fait la bise, lui apprend qu'Anne ne vient pas. Anne reste claquemurée chez ses parents depuis la mutinerie avortée de la semaine passée. Elle a très peur.
    
    Lucie, comme toutes les filles heureuses en amour, est optimiste et ne s'inquiète pas trop de la situation et du climat tendu qui règne à Camp Hardy.
    
    Avec sa mère Jeanne, la jeune fille au cœur léger reçoit ses amies Véronique et Isabelle. Pauline se sent intimidée en présence de ces deux filles, très belles et stylées, qui lui donnent l'impression d'avoir deux ou trois ans de plus qu'elle. De leur côté, Véronique et Isabelle voudraient bien avoir ce bel air d'innocence dont le visage de Pauline resplendit. Les trois filles ont pourtant à peu près le même âge.
    
    Tandis qu'elles mangent leurs hot-dogs avec « relish » et moutarde, accompagnés de frites, Pauline étonne tout le monde en disant qu'aux États-Unis, personne ne mange de frites avec de la mayonnaise.
    
    « Là-bas », explique-t-elle, « ils mettent du ketchup '57 variétés'. Ils mettent du sel et du vinaigre aussi parfois. »
    
    « Ils sont étonnants, les Américains! » fait Lucie.
    
    « J'aimerais tellement être à ...
    ... New-York pour écouter un concert des Everly Brothers!» s'exclame Véronique.
    
    « J'ai apporté le disque de 'Bird Dog' ; tu sais bien que je ne t'oublie pas, ma chère Véro!» lui répond Pauline, regardant avec admiration les belles mèches noires des cheveux de Véronique, dont le teint riche et les yeux foncés lui valent une réputation de « fille mystère », voire de « femme fatale ». C'est certainement elle, la plus élégante et sophistiquée.
    
    « Moi, mon idole, ce sera toujours Elvis! » soupire Isabelle, les yeux rêveurs.
    
    « Tu peux prendre un numéro et faire la file! » lui dit Jeanne en se moquant gentiment d'elle.
    
    Après avoir vidé leur Pepsi et mangé chacune leur part de tarte aux cerises avec un verre de lait, les filles aident Jeanne De Vos à ranger la cuisine et à laver la vaisselle.
    
    Jeanne se sent comblée comme mère. Sa Lucie fréquente des filles comme il faut, et la voilà qui déjà s'apprête à quitter le toit familial pour vivre sa vie de femme aux côtés d'un beau grand garçon... et faire d'elle une grand-mère à quarante ans. Car c'est certain que Michel va s'y mettre dès la nuit de noces. Lucie est tellement jolie!
    
    En essuyant la vaisselle avec les filles, Jeanne se revoit elle-même au même âge. C'était la guerre et la Belgique était occupée par l'Allemagne nazie. Et elle, elle était sottement tombée amoureuse d'un soldat allemand, gentil comme tout, mais c'était un Boche, membre d'une unité SS en plus. Elle avait gardé le secret de cette amour et épousé son ...
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