1. Femmes à lunettes...


    Datte: 13/11/2024, Catégories: f, fplusag, jeunes, bain, forêt, jardin, humilié(e), cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme ffontaine, lieuloisi, Auteur: Juliette G, Source: Revebebe

    ... ?
    — Non. Tu t’es excusé et n’en parlons plus. J’ai simplement envie d’être seule. Ton comportement n’a rien à y voir. Une autre fois peut-être. Si nous nous rencontrons à nouveau…
    — Pas de soucis. À plus alors.
    
    Installée les fesses sur un petit monticule de terre herbeuse perdu parmi la roche, je regarde le paysage sans vraiment le voir. Si le plus souvent j’aime rester là, tranquille et perdue dans mes pensées, je ne parviens pas cette fois à retrouver cette quiétude habituelle. Si ma mauvaise humeur du jour y est pour quelque chose, elle est maintenant amplifiée par un événement nouveau qui m’agace.
    
    Mon freluquet est là. Il est descendu plus bas, et s’est assis face à l’horizon. Cela, avant de s’être tourné vers moi. Il est assez loin de moi mais l’idée qu’il m’a peut-être suivie malgré mes propos m’agace un peu. Quand après quelques minutes, il se retourne vers moi, mes doutes deviennent certitude. Il m’a bien suivie. Une bonne vingtaine de mètres nous séparent et je n’ai reconnu que sa silhouette vêtue de sombre et son sac rouge collé à ses épaules. Et maintenant, ses yeux tournés vers moi, son geste est sans équivoque. Même si je ne fais que le deviner plus que le voir, mon freluquet se masturbe à nouveau, son regard fixé sur moi.
    
    Nous avons tous un ego. Le mien ne me perturbe pas l’existence. Je suis reconnue dans mon petit monde professionnel. Beaucoup de mes connaissances m’apprécient dans ma profession comme dans ma vie privée. Je n’ai que quelques amis ...
    ... mais ceux-là sont de vrais amis. Je ne suis pas attirée par la gloriole et le fait de ne pas avoir de difficultés pécuniaires ne m’oblige pas à courir après le fric. Mon petit ego est donc comblé. Parlons également d’image. L’image de notre personnalité. L’image de nous-mêmes, de notre personnalité, que l’on renvoie aux autres. Eh bien, la mienne me convient. Si je ne plais pas à tout le monde, je considère cela comme tout à fait normal. L’image physique c’est tout autre chose. La beauté physique par exemple. Celle des normes établies par nos sociétés. C’est simplement une affaire de génétique. On ne peut rien se reprocher si notre physique est quelconque et nous n’avons pas à nous glorifier de plaire. Cette image de moi me convient tout autant que l’autre. Je ne me déplais pas et si je ne déplais pas aux autres c’est tant mieux.
    
    Tout en regardant mon freluquet, je ne peux m’empêcher de penser que je lui plais. Une contradiction avec le fait que les exhibitionnistes agissent égoïstement. J’ai la réelle impression que celui-ci est véritablement attiré par ma personne. D’abord, je lui ai fait comprendre que son petit manège ne m’intéressait pas et cela aurait dû lui faire l’effet d’une douche froide. Ensuite, il m’a suivie. Enfin, il se donne du plaisir en restant loin de moi mais il le fait forcément pour moi. Le seul fait que je sache ce qu’il fait l’excite donc. Mon freluquet est un imaginatif. Un cérébral. Il a photographié ma bouille, et mon corps, même habillé, lui a ...
«12...567...12»