1. Une fausse simulation


    Datte: 04/11/2024, Catégories: fh, fplusag, cinéma, Oral fsodo, Humour occasion, Auteur: Jacquou, Source: Revebebe

    ... Karine tira très vite la couette sur les deux corps. Frank en avait mis partout. Et surtout en elle. Heureusement qu’elle était ménopausée…
    
    — Bravo, c’était parfait, pas la peine de la refaire, dit Mike, le sourire aux lèvres.
    
    Les deux amants circonstanciels se regardèrent. Soulagement et reconnaissance se mêlaient dans leurs yeux. Frank s’éclipsa vers son caleçon, Karine vers son slip et son soutif revêtus d’un peignoir. Elle ne pensait plus qu’à une chose : récupérer les draps. Elle prit Lily à part, la technicienne de surface chargée de l’entretien du plateau.
    
    — Frank n’a pas pu se retenir mais surtout, ne dis rien à personne, je t’en voudrais à mort. Va vite mettre les draps au lavage.
    
    Lily lui sourit, en connivence. Elle en avait vu d’autres et sa discrétion était proverbiale. Mais Karine n’était pas pour autant rassurée. Objet de l’attention de la presse people, elle savait qu’elle risquait à tout moment le scandale.
    
    Néanmoins, le tournage se poursuivit sans anicroches, de manière beaucoup plus conventionnelle. Les rapports de Karine et Frank étaient étranges, faits à la fois de connivence et de distance. Ils se séparèrent avec une simple bise sur la joue. Lors de la diffusion du film, Karine attendit avec angoisse la fameuse scène. Heureusement, elle avait été coupée sur les parties les plus chaudes. On ne la voyait pas ruer sous Frank, les talons dans ses reins. Encore moins crier « oui oui, encore, t’arrête pas ». Mais de voir le cul de son amant ...
    ... remuer provoqua dans son bas-ventre une onde de chaleur comme s’il était encore en elle. Elle n’avait plus éprouvé un tel plaisir depuis, il fallait bien qu’elle l’admette. La culpabilité d’avoir commis l’adultère s’était peu à peu effacée avec le temps. La critique disserta abondamment sur cette scène de sexe très chaude, et Karine dut répéter maintes fois le discours selon lequel c’était une contrainte cinématographique à laquelle elle se devait de répondre. Mais personne n’interrogea le caméraman, le monteur et le metteur en scène. Karine était maintenant convaincue qu’ils savaient tout. Impossible de ne pas voir qu’ils avaient vraiment baisé, elle et Frank.
    
    *********
    
    Six mois plus tard, le hasard d’un nouveau tournage mit en présence Karine et Frank, lui cette fois dans un rôle secondaire. Ils se retrouvèrent avec une satisfaction intense. Il l’invita à dîner ; évoquèrent des histoires de métier mais pas la fameuse scène. Néanmoins, Frank détachait difficilement ses yeux du profond décolleté que Karine avait revêtu pour l’occasion. Elle ne pouvait plus se dissimuler l’évidence : elle avait envie de baiser avec lui, de baiser vraiment, totalement. À la fin du dîner, légèrement échauffés par l’alcool, une atmosphère puissamment érotique régnait entre eux. Dans l’ascenseur de l’hôtel, il lui roula une pelle monumentale qui la fit fondre instantanément. Entrés dans la chambre de Frank, il lui dit :
    
    — Je crois qu’on a plein de petites choses à faire ensemble qu’on n’a pas ...