1. Clémence, l’essor d’un amour


    Datte: 03/11/2024, Catégories: ff, fplusag, fsoumise, fdomine, humilié(e), Voyeur / Exhib / Nudisme ffontaine, Masturbation caresses, intermast, Oral fgode, fdanus, fouetfesse, dominatio, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... voix s’est cassée en terminant la phrase. Elle détourne la tête, je regarde ailleurs, pudeur sentimentale en dépit de l’impudeur physique. Un silence s’instaure, il me pèse. Je ne veux pas troubler son chagrin évident par des mots convenus. Je me tais, je n’ai que ma peau nue pour lui offrir mon réconfort. Je l’étreins de toute ma tendresse. Nous restons longuement enlacées, ma joue contre son oreille, son front sur mon épaule.
    
    Colette halète à petits coups, comme des sanglots étouffés. Mes mains caressent son dos, je la berce doucement contre moi. Nos battements de cœurs s’accordent dans les palpitations de nos seins. Nos poitrines s’écrasent, ses bras m’enserrent comme pour me fondre en elle. Mon ventre est collé au sien, les boucles de nos touffes se mêlent. Une chaleur intérieure m’envahit et je ne sais plus qui d’elle ou de moi frémit. Je dépose de petits bisous à la base de son cou, sa respiration se calme, elle se détend, se redresse. Une humidité légère tiédit le haut de mon buste quand nous relâchons notre étreinte.
    
    Son geste me surprend sans que je m’y soustraie. Sa main saisit ma nuque et m’attire à elle. Sa bouche se plaque sur mes lèvres et j’entrouvre les miennes. J’accepte son baiser spontané en répondant à la sollicitation de sa langue. Mon premier vrai french kiss d’une fille ! Il ne me répugne pas, mais peut-être ne suis-je qu’un substitut qu’elle embrasse…
    
    — Excuse-moi, murmure t’elle en se retirant confuse.
    — Ce n’est rien Colette, émets-je dans ...
    ... un souffle.
    
    Je vois son air navré, ses yeux rougis, les larmes encore accrochées à ses paupières, et c’est moi qui l’embrasse.
    
    La bouche de Colette est douce, ses lèvres sont douces, sa langue est douce, tout n’est que douceur et tendresse dans ce baiser féminin. Je le prolonge par plaisir, par affection, par égoïsme ou par amour, qui sait ? Elle ne me retient pas, ne me repousse pas, ne me caresse pas, non plus. Elle m’enveloppe de ses bras, simplement, comme je l’enveloppe des miens. Un baiser de velours, une accolade sensuelle, une étreinte amicale où le sexe est secondaire, qui ne se délie que lorsque l’air nous manque.
    
    — Vous êtes gentille, Chantal. Je suis heureuse de vous connaître, me remercie une voix feutrée.
    — Je le suis aussi, Colette. Je vous… Je suis bien avec vous. Et triste que vous ne me tutoyez plus.
    — Je vous apprécie comme amie, ma chérie, pas comme soumise.
    — Je vous aime déjà comme amie, je pourrais vous aimer comme maîtresse.
    — Vous le croyez vraiment ?
    — Oui Colette, oui, j’aimerais essayer, savoir ce qu’on ressent, ce que moi je ressentirais.
    — Et votre mari ?
    — Ce sera notre secret. Je vous fais confiance.
    
    Elle se recule et me considère d’un œil dur. Je retrouve le regard acéré du premier jour qui m’a détaillée des pieds à la tête quand je suis sortie de voiture. J’avais eu l’impression qu’il traversait mes vêtements. Je suis nue aujourd’hui, ça fait trois jours que je suis nue devant elle, et pourtant j’ai un sentiment de honte à ...
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