1. Enquête bretonne 2


    Datte: 24/10/2024, Catégories: fh, médical, amour, Oral policier, Auteur: Volovent, Source: Revebebe

    ... sorti.
    
    Pas rassasiée, elle téléphone au « photographe officiel » de sa bande de copains et lui demande si elle peut aller fouiller dans ses archives. Gonflée quand même, la nana. Il doit avoir des clichés « privés » le copain. Il accepte cependant de lui sortir un carton. Nous irons voir ça demain, parce que cet après-midi, direction Cancale, le café breton, Jules et les huîtres du Pied de Cheval. Mais avant j’ai une petite envie qu’elle calme rapidement en me disant que la bagatelle c’est toujours après le travail, jamais avant, sinon ça rend tout mou. Organisée, en plus. Et la fantaisie dans tout ça ? Pour se faire pardonner, elle vient me faire un bon gros bisou et se plaque sensuellement contre moi.
    
    C’est moi qui fuis cette fois-ci, sinon je la viole ! À la sauvage ! Allez en route. Avec sa vieille 4L, je n’ai plus qu’une angoisse, c’est de tomber en panne. Elle m’explique que son frère peut la réparer, alors qu’avec une voiture moderne c’est plus compliqué. J’ai beau lui dire que les voitures modernes ne tombent jamais en panne, elle ne veut rien entendre. Je crois que ça lui fait plaisir que son frère s’occupe d’elle.
    
    Une(bonne) heure plus tard, nous arrivons au café-boulangerie. La patronne est là. Elle nous reconnaît tout de suite.
    
    — Jésus-Marie-Joseph ! Les petits, alors ça va ? Qu’est-ce que je vous sers ?
    
    J’ai bien envie d’un Perrier pour me réhydrater, mais ça ne doit pas se faire ici. Il y a quelques clients pour l’épicerie et la boulangerie, mais ...
    ... personne au bar. Et on raconte partout que ça picole sec en Bretagne ! C’est faux, la preuve devant moi.
    
    — Mettez-nous deux cafés, puisque Jules n’est pas là pour nous les reprocher.
    — Ne vous inquiétez pas de Jules, il n’est pas méchant.
    — Je sais, patronne, vous prenez un café avec nous ?
    — C’est pas d’refus, merci. C’est calme à c’te heure. Les hommes travaillent encore et les femmes repassent. Vous êtes de Rennes ?
    — Elle, oui, moi je suis un étranger, attiré par les jolies Bretonnes.
    — Ça se voit que vous n’êtes pas d’ici. Parisien ?
    — À moitié seulement.
    — Et la petite est de Rennes ?
    — À moitié seulement, l’autre moitié est à Paimpol.
    — C’est joli Paimpol, je connais. Alors vous, vous êtes une vraie Bretonne.
    — Vraie de vraie.
    — Alors, restez chez nous, ne partez pas avec des étrangers qu’on sait même pas où c’est chez eux.
    — Oui, mais celui-là, il est mignon et je ne veux pas le laisser à une autre.
    — Vous avez raison, vous allez bien ensemble, pour un étranger il a l’air bien. Mais j’ai dit assez de bêtises. Je vous laisse, j’ai des clientes à servir.
    — Revenez quand vous aurez fini, j’ai des trucs à vous demander.
    — D’accord, à propos de quoi ?
    — À propos d’huîtres !
    
    Elle rit et s’éloigne. Cela semble bien parti, notre affaire. Elle nous a à la bonne, la vieille. Peu après, elle revient.
    
    — Vous savez, ça fait du bien de voir des jeunes ici. Mon bar n’attire plus que des vieux. Les jeunes partent tous à la ville. À propos, vous avez un grand ...
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