Enquête bretonne 2
Datte: 24/10/2024,
Catégories:
fh,
médical,
amour,
Oral
policier,
Auteur: Volovent, Source: Revebebe
... acquiesce à toutes mes propositions.
— Jean, tu as vraiment été génial(toujours ce besoin de pommader), tu as obtenu des résultats inespérés. Mon angoisse est toujours là, bien présente, mais tu me donnes de grandes bouffées d’air frais.
— « Air frais », tu as de ces mots ! Je dirais plutôt nauséabond, avec des remugles surgissant des profondeurs de l’onde. On est plus dans Lovecraft que dans la Bibliothèque Rose. Quant à mes résultats « géniaux », ils sont essentiellement dus à Patricia qui a été d’une gentillesse et d’une disponibilité rares. Sans une Bretonne à mes côtés, je n’aurais rien obtenu. Mais je peux tout arrêter très vite, il y a des risques maintenant qu’on s’approche, et je ne veux pas qu’elle en prenne. Elle n’a rien à voir dans cette histoire.
— Des risques ? Mais Clara, alors…
— Anna, nous avons affaire à des prédateurs sexuels, et d’après ce que tu me dis, tu t’en es rendu compte. Ne nous voilons pas la face, si on s’approche trop près… Ta sœur s’est approchée très près, peut-être trop près.
— Moi aussi, et ça fait très mal.
Les larmes, encore. Quand va-t-elle guérir, retrouver le sourire ? Elle n’ose plus venir dans mes bras, et moi je n’ose plus la toucher. Il reste peut-être l’humour ?
— Et si tu me racontais ce qui s’est passé, peut-être.
— Non !
— Alors, tu me le mimes.
— Idiot !
— J’ai trouvé, on le joue tous les deux.
— Tu es bête.
— Faudrait savoir. Tout à l’heure, j’étais un génie, maintenant je suis un idiot-bête. Le temps… de ...
... trouver… la chicote… à chameaux… ah ! la voilà ! Je vais donc pouvoir t’expliquer ce que peut faire à une femme un idiot-bête génial.
— Jean ! Tout ce que tu veux, mais pas ça.
— Tout ce que je veux ? Mmh, c’est une proposition alléchante.
Je m’approche d’elle, l’air gourmand et concupiscent.
— Non, non, pas tout. Au secours, un prédateur sexuel !
Elle rit, me repousse, mais en reculant, bute sur le lit et tombe. Je me jette sur elle et l’emprisonne entre mes cuisses. Elle ne lutte plus et se remet à pleurer. De gros sanglots déforment sa voix.
— Pas ce soir, Jean. Je suis trop tendue et je me sens salie, pas digne d’être dans tes bras. Je… je n’ai pas envie, pas avant que tout cela se termine, d’une façon ou d’une autre.
— Ah oui, mais alors, et mon salaire ? Comment comptes-tu régler mes émoluments si tu refuses de t’allonger ? C’est un problème, ça.
Un éclair traverse ses yeux et me fusille. Elle se dégage de mon emprise, se lève et se déshabille en un rien de temps. Elle est nue, à l’exception de ses escarpins bien sûr, avec un regard dur et fier. Elle semble me défier de tout son corps. Elle est magnifique quand elle se bat comme ça.
— Si c’est mon corps que tu veux, tu peux continuer à le salir, je ne suis plus à ça près.
— Habille-toi et rentre chez ton mac ; si c’est pour te voir écarter les cuisses, ça ne m’intéresse pas.
Paf ! J’y ai droit. Une belle gifle bien méritée. Elle se rhabille aussi rapidement qu’elle s’était déshabillée et s’en va ...