Enquête bretonne 2
Datte: 24/10/2024,
Catégories:
fh,
médical,
amour,
Oral
policier,
Auteur: Volovent, Source: Revebebe
... filles ne s’en approchent pas trop. Elles se méfient. De toute façon, elles ne connaissent ni son nom ni son lieu de résidence. Pour les trois loustics, elles m’ont dit de faire attention, ce sont de vrais sauvages. Ils ont déjà démoli trois ou quatre filles, dont une, sérieusement. Jamais de plainte contre eux. Ils sont trop dangereux. Ils ont fait quelques opérations « représailles » qui ont laissé des souvenirs cuisants à certaines. Je crois que ta copine a eu de la chance, enfin si l’on peut dire… Ils sont à Rennes la plupart du temps, mais naviguent pas mal dans toute la Bretagne, en faisant d’autres victimes un peu partout.
— Ça devient très sérieux. Demain, je téléphone à l’adjudant. Par contre, il ne semble pas y avoir de lien entre les « sauvages » et Roland, donc avec Clara.
— Exact. On pourrait voir du côté d’Anthony, mais là on n’a rien. Ni nom ni adresse.
— On pourrait peut-être payer un verre à Jules ? C’est notre dernier espoir. Le problème c’est qu’à jeun il ne dira rien, il ne voudra pas perdre son boulot. On essaie quand même. Allez, à table ! Profitons d’une dernière bonne soirée avant que tu ne te fasses découper en rondelles.
— Oh, Jean ! Tu me fais peur, arrête.
J’avais faim, rien mangé depuis le petit-déjeuner innommable du buffet de la gare Montparnasse. Mais j’avais aussi faim d’elle et j’ai exigé qu’elle me prête son corps entre deux crêpes. J’en ai même goûté une entre ses cuisses. Elle a voulu faire pareil et en riant à gorge déployée elle a ...
... enroulé ma queue avec sa crêpe et s’est mise à tout déguster à la foi. Dément. J’ai failli cent fois exploser et n’en pouvant plus je l’ai plantée contre le mur, ses cuisses enroulées sur mes reins, ses bras autour de mon cou et nous avons joui comme des sauvages. J’ai eu l’impression que tout l’immeuble avait tremblé tellement c’était fort. Elle m’a dit, plus tard, qu’elle n’avait jamais mangé d’aussi bonnes crêpes. Ah, les Bretonnes !
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* *
Mardi matin. Coup de téléphone à l’adjudant Le Guellec. Il commence à être très intéressé, surtout par la « bande » d’ailleurs. Il a déjà vu passer des signalements, malheureusement sans plainte. Il va lancer une surveillance avec regroupement des signalements. Par contre pour Clara, il n’a rien, comme nous, et n’a jamais entendu parler d’un « Anthony » sur Lorient. Il nous conseille de laisser tomber pour l’instant. Elle finira bien par resurgir.
Patricia est très excitée par tout cela. Elle cherche des adresses de copains et copines, fouille dans ses archives photos(bonne idée, ça) pour essayer de trouver une silhouette ou un visage. Bref, elle est tellement occupée qu’elle ne pense même pas au repas. Je descends chercher deux pizzas dans une rue voisine et nous nous restaurons entre deux photos. Elle a retrouvé un de la bande des trois et cherche frénétiquement les autres. Je sens qu’elle va faire toutes les boîtes à photos de Rennes et même peut-être de toute l’Ille et Vilaine. On ne peut plus marcher tellement elle en a ...