Enquête bretonne 2
Datte: 24/10/2024,
Catégories:
fh,
médical,
amour,
Oral
policier,
Auteur: Volovent, Source: Revebebe
... nettement les hommes. On recherche simplement des petites choses que vous ne pouvez(ou ne voulez) pas nous apporter, comme une certaine douceur. Moi, la douceur, je trouve que c’est bien, mais pas suffisant. J’ai besoin de votre force, de votre violence(enfin pas trop quand même). Je pompe votre énergie, je suis une prédatrice. En tout cas, avec ces deux-là, pas de souci, elles n’ont jamais fait de mal à une mouche, ta copine a dû être effrayée après ce qu’elle avait subi. Quant à se faire jeter, c’est normal, elles ne veulent personne chez elles, sauf pour jouer la nuit.
— Si elles font toutes les bandes et pas mal de soirées, elles connaissent peut-être les trois mariols qui ont défoncé Anna. Et Roland.
— Ça, c’est très possible. Une bonne piste. Faut se méfier avec toi, tu as oublié d’être bête et tu réagis vite. Je vais avoir beaucoup d’énergie à pomper, si tu veux bien.
Elle rit de nouveau. Elle est vraiment nature. Incroyable qu’elle ait pu être mêlée, même de loin, à toutes ces turpitudes.
— Voilà, on approche. C’est derrière la colline. Comme tu peux le remarquer, ils ont tous choisi des coins très isolés. Le portail est au bord de la route, on va savoir tout de suite s’il y a quelqu’un. Ah non, c’est fermé avec un gros cadenas.
— Arrête-toi dans le chemin là-bas, on va aller voir par-derrière si la maison aussi est fermée. En passant par le ruisseau, on devrait pouvoir s’approcher.
— Tu veux bien de moi, cette fois ?
J’ai droit à un grand sourire. Je ...
... soupire.
— Je suis bien obligé, si je te refais le coup de Cancale, tu vas me faire la tête trois jours(au moins).
— Espèce de Parisien !
L’insulte suprême. Je lui catapulte une bise sur la joue et nous partons « broussailler », terme parfaitement approprié, car entre les genêts, les ronces et autres orties, nous progressons difficilement. Enfin, arrivés au ruisseau, ça va mieux, il y a un petit passage. Probablement des pêcheurs. Nous nous arrêtons en limite de propriété. Tout semble fermé ici aussi. Volets clos(en bois, ceux-là, ouf !). Pas un chat. Pat’ me montre les différentes pièces : là, le salon, là, la cuisine, les chambres. Bon, j’ai vu, c’était nécessaire, maintenant demi-tour et on rentre.
Nous ne sommes arrivés chez elle que vers 18 h. Pas le temps de faire d’autre visite. Pat’ téléphone à ses « copines » pour essayer de leur tirer les vers du nez pendant que je me lance dans LE défi ultime : faire des crêpes à une Bretonne ! Voilà, ma pâte est prête, au frigidaire, on verra plus tard. Je débarque au moment où elle raccroche le téléphone. Elle a un grand sourire.
— Je m’en doutais, elles connaissent pratiquement tout le monde. J’ai pu faire parler Charlène, c’est la pipelette des deux. Roland n’est pas un bon coup(sic). Elles n’ont pas testé, bien sûr, mais elles ont eu des échos. Il est très copain avec un certain Anthony, de Lorient. Je ne le connais pas et il n’était pas à la fête. On les voit souvent ensemble. Pas plus intéressant que Roland. Les ...