1. Enquête bretonne 2


    Datte: 24/10/2024, Catégories: fh, médical, amour, Oral policier, Auteur: Volovent, Source: Revebebe

    ... relève doucement.
    
    — Embrasse-moi, je t’aime !
    — Oh oui ! Jean !
    
    Ce fut le baiser le plus passionné, le plus fou qu’il ne m’est jamais arrivé de vivre. Nous ne pensions même plus à faire l’amour. Je ne savais plus où j’étais. Nous sommes tombés ensemble sur le lit, et nous avons joui tout de suite, juste emboîtés, sans bouger, avant de rester un temps infini dans les bras l’un de l’autre.
    
    — Jean, j’ai l’impression de rêver. Je plane complètement. Qu’est-ce qui nous arrive ?
    — Je ne sais pas, mais je crois que c’est grave, docteur.
    — Grave ?
    — Oui, tu n’as pas de chance. Tu es prisonnière d’un prédateur sexuel qui va abuser de toi et de ton corps.
    — Jean, au secours, défends-moi !
    
    Nous sommes restés au moins la moitié de la nuit à parler, rire, chanter tout en se caressant. J’ai couvert son corps de baisers. Elle m’a dit que ça la réchauffait mieux que la couverture. Et puis nous avons fini par nous endormir.
    
    *
    
    * *
    
    P… de téléphone ! C’est indécent de réveiller les gens comme ça.
    
    — Allo, oui !
    — Jean, c’est Anna, pas encore réveillé ?
    — Nuit courte, fatigué. Quelle heure est-il ?
    — 10 h.
    — C’est l’aube !
    — As-tu des nouvelles ?
    — Oui, pas trop mauvaises, faut qu’on se voie.
    — À quelle heure ?
    — 14 h, ça va ?
    — D’accord, à tout à l’heure.
    
    Patricia s’était réveillée, bien sûr. Je l’embrasse.
    
    — Le travail reprend bébé.
    — Oh, Jean, tu veux bien encore de moi, ce matin ?
    — Ce matin, demain matin et tous les autres matins.
    — Jean…
    — ...
    ... Mais on verra ça plus tard, pour l’instant, douche et petit-déjeuner. Je mettrai un peu d’ordre dans la pièce après.
    — Tu veux me virer ?
    — Tu plaisantes bébé. JE-TE-GAR-DE. Ça va comme ça ? Par contre, je préférerais que tu ne sois pas là quand Anna viendra. Je la connais. Elle va mal le vivre, sortir ses griffes et faire tout ce qu’elle peut pour nous démolir. Elle est trop orgueilleuse. Elle ne supporterait pas que tu sois sur son chemin.
    — Tu ne veux pas lui dire que nous sommes ensemble ?
    — Elle le sait déjà depuis la semaine dernière.
    — Mais la semaine dernière, nous n’étions pas…
    — Pas encore, mais je l’espérais bien. J’avais un petit(tout petit) faible pour toi.
    — Méchant ! Tu es un manipulateur, un affreux.
    — Oui, je sais, tu me hais. Alors, en attendant, fais-moi un gros bisou.
    
    À midi, tout était prêt. Nous nous sommes mis d’accord sur la synthèse à faire à Anna, nous avons avalé un petit casse-croûte et je lui ai indiqué les choses à voir dans le quartier, boutiques, squares, rues sympas… À une heure et demie, elle était partie.
    
    Anna est arrivée à l’heure, comme d’habitude.
    
    — Clara est vivante, enfin, était vivante il y a trois semaines. Elle était à Cancale avec Roland. Ils sont repartis depuis, en voiture.
    
    Elle a les yeux qui se mouillent, les lèvres qui se mettent à trembler. Elle vient tout de suite m’embrasser(sur les joues).
    
    — Merci Jean. Tu es génial.
    — Attends, on n’est pas rendu. Nous avons encore beaucoup de choses à faire.
    
    Je me ...
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