1. Enquête bretonne 2


    Datte: 24/10/2024, Catégories: fh, médical, amour, Oral policier, Auteur: Volovent, Source: Revebebe

    ... finirai plus tard.
    
    10 h, un gros soupir émerge des draps en même temps qu’elle.
    
    — Où… où suis-je ? Jean ?
    — Maadaame est servie.
    
    Je fais une entrée triomphale dans la pièce, avec le plateau petit-déjeuner.
    
    — Si maadaame veut bien se donner la peine…
    — Quelle heure est-il ?
    — 10 h
    — 10 h ? Non !
    — Si !
    — Oh là là, on va être en retard.
    — En retard pour quoi ?
    — Je ne sais pas, on n’a rien à faire ?
    — Rien de rien.
    — Ah bon, alors c’est bien. C’est curieux, j’ai l’impression d’avoir fait des choses cette nuit.
    — Tu as dû rêver.
    — Possible, mais c’est bizarre. Enfin, si tu le dis. Jean, Jean…
    — Oui ?
    — Tu sais, c’est bizarre aussi d’être là ce matin. Mais… mais je suis toute nue !
    — Pas vraiment, tu as un drap qui cache, hélas, des formes que j’aurais plaisir sinon à admirer, caresser, voire même embrasser.
    — Oh ! C’est grave. Si je me lève, le drap tombe et je suis nue.
    — Exact.
    — Si je reste assise, je ne peux pas faire ma toilette, alors…
    — Tu es piégée. Je suis un prédateur qui abuse des jolies femmes, Bretonnes surtout, qui tombent dans ses rets.
    — Jean, au secours, défends-moi !
    
    Elle se lève et saute à mon cou. Nous restons un moment sans bouger d’un millimètre, elle avec ses bras autour de mon cou et moi avec une main sur son dos et l’autre sur sa fesse. Je sens son souffle sur mon épaule et ses seins me caressent agréablement la poitrine.
    
    — Jean, tu m’amènes sur les quais ?
    — Dans cette tenue ?
    — Il est bête ! Allez, laisse-moi ...
    ... m’habiller et on y va.
    — Bien madame, nous souscrivons aux désirs de madame et ferons tout pour la satisfaire.
    — C’est comme ça qu’on parle à Paris ? Je vais avoir du mal à m’habituer.
    
    Il est déjà 11 h lorsque nous sortons prendre le métro. Ou bien seulement 11 h, suivant l’endroit où nous allons. Parce que d’une part les bouquinistes n’ouvrent pas avant 14-15 h et d’autre part pas mal de magasins vont fermer à midi. Donc, timing serré et choix rationnel. Direction la rue de Rennes(ça s’impose), c’est direct par le métro ; on va faire les boutiques de chaussures qui envahissent le bas de la rue avant de passer à Saint-Germain-des-Prés manger un sandwich au Drugstore, en évitant le café de Flore, ou les deux Magots, trop chers pour moi. Et puis Sartre, presque aveugle, paraît-il, ne s’y montre plus.
    
    Eh bien, même elle a craqué. Les chaussures et les sacs à main, ça leur fait des gouzi-gouzi partout à ces dames. Elle criait et trépignait devant chaque étal, comme un gosse devant un sapin de Noël.
    
    — Et celles-là, tu as vu ? Oh, celles-là…
    
    J’ai fini par la faire rentrer dans une échoppe qui me paraissait correcte et elle s’est offert une paire d’escarpins, du genre on ne peut absolument pas marcher avec, mais ce n’est pas grave, ils sont beaux, pas chers, et impossibles à trouver à Rennes ; toutes les copines vont baver. Na ! Bon, ça lui plaît, ces boutiques, je prévois donc un passage par Sèvres-Babylone pour plus tard, vu son style discret, mais bon genre, elle ...
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