Enquête bretonne 2
Datte: 24/10/2024,
Catégories:
fh,
médical,
amour,
Oral
policier,
Auteur: Volovent, Source: Revebebe
... embrassons très longuement, très tendrement.
— Le train part dans cinq minutes.
— On pourra s’embrasser ?
— Pas sans l’autorisation du contrôleur, sinon on va au-devant de graves ennuis.
— S’il refuse, je lui arrache les yeux !
— Du calme, du calme. Allez, dépêche-toi.
En moins de deux minutes, elle est sur le pas de la porte avec son sac. Une heure après, nous étions dans le premier train pour Paris.
*
* *
— Ah, tu vois : eux ils s’embrassent.
Elle me désigne un couple de jeunes amoureux qui se bécotent gentiment dans le compartiment.
— Oui, mais ils ont payé un supplément. Moi je n’ai pas les moyens.
— Oooh ! Tu exagères.
— Et puis tu sais, je te l’ai dit, nous avons besoin de l’autorisation du contrôleur, sinon on risque une forte amende.
— Méchant ! Espèce de… espèce de Parisien !
— Et puis, pour s’embrasser, il faut être amoureux.
— Roooh ! Jean ! Je te hais.
Elle fait semblant de bouder. Nos voisins sourient. J’adore quand elle fait semblant de se fâcher, qu’on se chamaille avec des arguments pour le moins spécieux. Elle était tellement contente de venir à Paris qu’elle n’a pas arrêté de bavarder, un vrai moulin à parole. Les voisins ont dû terminer très fatigués, les pauvres.
Arrivés à Montparnasse, direction le studio pour poser nos affaires, puis nous avons dîné dans le petit restau nord-africain en bas de la rue qui fait un excellent, très bon, bon, correct couscous, surtout pas cher. Puis retour at home, je suis nerveusement ...
... épuisé par les évènements de ces derniers jours et déclare forfait pour la soirée. La pauvre, elle aurait sûrement voulu sortir, mais là pas possible, pas possible, pas possible…
Réveillé en pleine nuit par une moto pétaradant rue de Vaugirard, je suis très étonné de trouver une aussi jolie fille dans mon lit. Alors, que voulez-vous, je ne suis qu’un pauvre pêcheur, succombant en permanence au péché de la chair ! Ayez pitié, mon Dieu ! Bref, je ne me suis pas fait prier et ai profité du sommeil de la belle enfant pour lui faire subir les pires tourments. Enfin, elle n’a pas eu l’air de s’en plaindre vraiment. Tout juste un petit cri de surprise, suivi quelque temps après par un gros râle que je qualifierais de profane accompagné d’un « Roooh, Jean ! ».
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Alors ça, c’est de la grasse-matinée. 9 h ! je me réveille à 9 h, et Patricia qui dort toujours à côté de moi, bien partie pour faire le tour du cadran. C’est épuisant la Bretagne et les Bretons. Je reste un moment à l’admirer ; qu’est-ce qu’elle est belle ! Son petit museau dépasse de la couverture, elle a le sourire aux lèvres et paraît incroyablement détendue et calme. Son corps est caché par les draps ; j’ai très envie de la découvrir pour l’admirer, mais je me retiens. Je me lève et vais préparer le petit-déjeuner. J’ai le temps de prendre ma douche, sortir chercher une baguette, désolé pour les croissants, mais les finances sont en berne. Cela va m’obliger à trouver un travail, tant pis pour la thèse, je la ...